C.N.R.S.
 
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     VAIN     
FEW XIV vanus
VAIN, adj.
[T-L : vain ; GD : vain1 ; GDC : vain ; DÉCT : vain ; FEW XIV, 163a : vanus ; TLF : XVI, 885b : vain]

I. -

Empl. adj.

A. -

"Vide" : Maintenant voulons visiter La terre, qui est vuyde et vaine, Affin de la faire usiter Par limitacion certaine. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 26).

 

-

Vaine pasture. "Terre en friche, bois de haute futaie (où les propriétaires sont contraints de tolérer la pâture des animaux)" : Les bestes de la ville de Beaune puent aler pour pasturer es vainnes pastures si longuement comme il puent environ Beaune (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 30).

 

-

Fumees vaines. "Fumées légères, mal digérées, mal pressées"

 

Rem. HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, gloss.

B. -

[D'une pers., de son corps, d'un animal, d'une collectivité...] "Vidé de ses forces, de son énergie"

 

1.

"Faible, épuisé" : Si tournay un petit ma teste En gettant un plaint dolereus, Comme homs veins, mas et langoreus, Et entrouvri l'un de mes yeus Un petit, - car je ne pos mieus, - Pour ce que voloie vëoir Entour moy. (MACH., R. Fort., c.1341, 54). Lors se treï courtoisement Vers moy pour savoir de mon estre, Et si me prist par la main destre De la sienne, blanche et polie, Pour mieus savoir ma maladie ; Si senti mon pous et ma veinne Qui estoit foible, mate et veinne. Mais sa main n'ostoit a nul fuer De la veinne qui vient dou cuer, Car bien savoit, la bonne et sage, Que dou cuer me venoit la rage Qui si griefment me demenoit (MACH., R. Fort., c.1341, 57). Car le cuer et le corps si m'est Pesant et vain. (Mir. Oton, c.1370, 352). Asseoir me fault, tant sui lasse Du corps et vaine. (Mir. Berthe, c.1373, 184). Et ! lasse, et s'ay le cuer si vain Qu'avis m'est que du tout me fault. (Mir. Berthe, c.1373, 188). Il n'y avoit tant joli qui ne fussent si vain de le pleuve et dou vent que merveilles (FROISS., Chron. R., IX, c.1375-1400, 40). Ja de famine estoient vaint (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 257). Car excédent charnalité Consume et gaste humidité Et la chaleur de corps humain, Et le rent failli, lent et vain, Et abrége souvent la vie, Mesmes en temps d'épidémie. (LA HAYE, P. peste, 1426, 107). ...par quoy ilz estoient vains, chetifz et mesgres (BUEIL, I, 1461-1466, 22). Je croy que vous estes bien vains De tant juner, mes bons amis. (Pass. Auv., 1477, 149). Sur ma conscience, Je recommanceroye demain [à courtiser les femmes], Veu que ["tout en sachant que"] je suis si vieulx et vain, Par bieu, pour ces deables de femmes. De leurs fatras je suis si plain, Qu'estaindre je ne puis mes flames. (B. veoir, p.1480, 19). LADRE. Ma ladrerie est consommee, Car je me sens joyeux et sain Et la douleur esterminee Dont je fus au jour d'uy si vain. (LA VIGNE, S.M., 1496, 465). SAINCT MARTIN. (...) Hellas, qui pis est, de rechief, Entre deux larrons vain et maigre, Pour mieulx venir de luy a chief, Il gousta fiel, suye et vin aigre (LA VIGNE, S.M., 1496, 567).

 

-

Ne pas estre vain de + inf. "Avoir assez de force pour faire qqc." : ...mettez vous a voie Bien tost, damoiselle Lucrece, D'aler me querre ma maistresse. Or ne soiez d'aler y vaine (Mir. Berthe, c.1373, 203).

 

-

[De la couleur du visage] "Faible, pâle" : Et vostre amour, Qui tant avoit de pris et de valour, Ne pouez mais recouvrer par nul tour, Dont vous avez veinne et pale colour. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 93).

 

2.

"Abattu, sans force morale" : Mais quant mes maus retraire li cuidoie, Si paoureus, Si veins, si mas, si las, si engoisseus, Si desconfis, si tramblans, si honteus Estoit mes cuers et dou mal amoureus Si fort espris, Qu'en li n'avoit scens, maniere, n'avis, Einsois estoit com transis et ravis (MACH., J. R. Beh., c.1340, 75). Or arrestons ci un petit Pour penre amoureus appetit En un po de comparison Qui porroit faire garison A aucun qui seroit malades Par desespoir, vains, vois et fades. Prenons c'uns amans est espris D'amer une dame de pris, Et elle aussi de vray cuer l'aimme. (MACH., D. Aler., a.1349, 327). Si morrai je mal gré li, sans respas ; Car vie est tant noble et pure, à droit dire, Qu'en moy, qui sui si chargiés de martire Et qui tant sui veins, dolereus et las, Ne deingnera plus demourer, helas ! Einsi morrai dou mal qui me martyre Malgré la Mort qui me het et m'empire, Quant pieça n'ay passé par mi ses las. (MACH., Les lays, 1377, 303). Ceulx de Damecte et de Damas Conquist, et rendy vains et mas. (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 38). He Dieu, mon createur souverain Je me plain A toy qui cognoiz mes doleurs ; De doleur j'ay le cuer tout vain, Par desdain, Des maulx qu'ont fait tous les pecheurs. (Pass. Auv., 1477, 197). Hee, Dieu, qui consouler porra La pouvre mere de pitié vaine ? Je croy que de doleur morra, Ains qu'elle soit a son domaine. (Pass. Auv., 1477, 256). Jeudi matin, sans avoir le cueur vain, Il fut disner en ung beau petit lieu Qu'on dit Sillon (LA VIGNE, V.N., p.1495, 321).

 

3.

P. méton. "Fatigant, épuisant" : ...moult avoient perdu aucuns de sang, les autres estoient moult affebliz de porter leurs enfans, car la journée estoit tres chaude et vaine. (Journal bourgeois Paris T., 1419, 127).

C. -

Au fig. "Vide de réalité, de consistance, d'intérêt, illusoire, frivole" : Et vroiement qui bien a chere L'estude de saincte escripture Il ne prise riens ne n'a cure Des vains delicz de la caroigne (Tomb. Chartr. Trois contes S., c.1337-1339, 103). Et plus l'aim qu'autrui ne mon bien, Nom pas d'amour veinne et legiere, Mais si entiere, Que mieus ameroie estre en biere Qu'a parsonniere Fust, n'en moy pensée doubliere. (MACH., R. Fort., c.1341, 20). Car se li grez est assevis De volenté a son devis, Vray desir partir en couvient, Et puis vuiseuse en son lieu vient Qui les bonnes vertus en chasse Et eslieve parmi sa chasse Maintes choses vuides et vainnes, Causes de dolours et de peinnes, Resistans et contrarieuses Aus douces choses amoureuses. (MACH., D. Aler., a.1349, 329). Et si croy bien certeinnement Que c'est de droit vray sentement Ce qu'elle en a yci compté, Gardant sa grace et sa bonté, Sans point de vainne entention. Et j'ay une autre oppinion Qu'elle n'a ; s'en diray m'entente, S'il li plaist et il vous talente, Nom pas pour le sien fait punir, Mais pour ma cause soustenir. (MACH., J. R. Nav., 1349, 196). Plus ne vueil de ce fait espondre, Car j'ay assez, pour lui confondre, D'autres choses trop plus greveinnes, Simples, foles, vuides et veinnes. (MACH., J. R. Nav., 1349, 262). Se tes faulx ydoles et vains, Qui touz sont de dyables plains, Relenquisseiez et lessassez, Et Dieu le vray seul aourassez... (Mir. st Val., c.1367, 160). ...que le peuple le deceust par flaterie et que il ne li donnast tesmoinage de vaine justice comme par paour ou par fallace de fausse innocence (FOUL., Policrat. B., V, 1372, 429). ...noz parolles il repute Sotes et vaines (Mir. st Lor., 1380, 183). Trop est chose muable et vaine, Que de cuer de jeunes seigneurs. (Gris., 1395, 86). Avisé fu et proposé en l'oost de France que il retourneroient a Saint Omer et venroient dou costé de Berghes et de Bourbourch ; mais qant il regardoient le pasage de Gravelines et les destrois, et mauvais et perilleus passages que il averoient a passer, et conment bien .LXM. Flamens gisoient de ce lés devant Calais, il rompoient et anulioient lors imaginations et disoient : Toutes nostres pensees sont vainnes. Il nous fault perdre Calais. Mieuls nous vault une ville a perdre que de metre en peril euls cent mille. (FROISS., Chron. D., p.1400, 834). Avisé fu et proposé en l'oost de France que il retourneroient a Saint Omer et venroient dou costé de Berghes et de Bourbourch ; mais qant il regardoient le pasage de Gravelines et les destrois, et mauvais et perilleus passages que il averoient a passer, et conment bien .LXM. Flamens gisoient de ce lés devant Calais, il rompoient et anulioient lors imaginations et disoient : Toutes nostres pensees sont vainnes. Il nous fault perdre Calais. Mieuls nous vault une ville a perdre que de metre en peril euls cent mille. (FROISS., Chron. D., p.1400, 834). Qui est maintenant la personne qui n'ayt oÿ pluseurs foys, voir ung chascun jour, Plaisir mondain enhortant tous cuers a fole liesse, a vayne joye, a [s]e donner du bon temps en ceste vie ? (GERS., Déf., 1400, 221). Mais aussy il y a beauté painte et vaine de la cher qui est tres decevable et tres plus briefve et muable que la fleur d'un jour (GERS., Concept., 1401, 416). Et pour ce que les jugemens de Dieu, sans qui riens ne se fait, sont une abisme parfonde ou nul entendement humain ne sceit prendre fons et que noz sens sont trop foibles, noz ans trop cours et noz affections trop fraelles à les comprendre, nous imputons a Fortune, qui est chose faincte et vaine et ne se peut revencher, la juste venjance que Dieu prent de noz faultes, laquelle, ainsi que dit Vallere, vient bien a tart, mais la longue attente est recompensee par aggravement de peine (CHART., Q. inv., 1422, 4). Mais la science des aultres choses quant tu ne te congnois est vaine et ne fait que enfler par orgueil et ne edifie point par humilite. (CIB., p.1451, 196). Et affin que vous ne cuidez que je vous veille en vain tromper, je vous prie que nous allions en vostre chambre, et sçay que l'on l'y trouvera maintenant. (C.N.N., c.1456-1467, 494). Ta grand richesse et tes comblés thesors sont bien vains, lesquelx soubz perilleuses adventures, en peines dures et sueurs, as amassé (C.N.N., c.1456-1467, 555). SAINCT MARTIN. Je loue Dieu parfaictement De quoy il a ses gens osté De la voye de dampnement Et de toute incredulité. Jadis s'estoyent delicté A servir ses ydolles vaynes Ou ilz avoyent fidelité Par abusions inhumaynes. (LA VIGNE, S.M., 1496, 499).

 

-

"Dépourvu de réalité, sans objet" : ...en grant habundance de vaine couvoitise (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 7). Ha ! mon bon mary, dont vous vient maintenant ceste vaine jalousie ? Avez vous perceu en moy aultre chose qu'on ne doit veoir et juger d'une bonne, loyale et preude femme ? (C.N.N., c.1456-1467, 444).

 

-

"Inutile, sans effet" : Et priez touz sanz vain remors Pour mon devancier qui est mors (Mir. parr., 1356, 22). Chil qui doubte sapienche et discipline est meschant, et de telz l'esperanche est vaine, et leurs labeurs sont sans fruit (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 71). Quand g'y pense, par mon serment, C'est vaine guerre qu'avec femmes ! J'avoye tousjours pitié des dames : Veu qu'ung courtault tresperce ung mur, Ilz auroyent le ventre bien dur S'il ne passoit outre ! (Fr. arch. B., c.1468-1480, 35).

 

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"Déraisonnable, insensé" : Di : qui t'a einsi esperdu ? Que te faut ? Ne que te demandes ? Il couvient que raison m'en rendes, Dont viennent ces pensées veinnes, Que sans cause einsi te demeinnes. (MACH., R. Fort., c.1341, 113).

 

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"Inconstant, inconsistant" : [Polyphème à Galatée] Plus e(r)s vaine et escoriable D'iaue courant, et flechissable Que n'est verge d'osiere blanche Ou que li vins de vigne blanche ; Mains piteable, et sans merci Plus que n'est ceste ronce cy (MACH., Voir, 1364, 632). Tout soit elle [Fortune] vaine et inmonde, Soubz sa main gist l'univers monde (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 9).

 

-

Vaine gloire

 

.

"Reconnaissance illusoire" : Ceulx donques qui par lor lettreure Tendent a avoir glore vaine Ou a quelque chose mundaine Lor amour est fole et musarde (Tomb. Chartr. Trois contes S., c.1337-1339, 104). J'ay desiré vaine gloire en querant les honneurs (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 26).

 

.

"Vanité qu'on en éprouve" : ...l'orgueil qui glorifier A fait ton cuer en gloire vaine (Mir. parr., 1356, 27). Et vaine gloire est le denier au Deable, dont il achete toutes les belles denrees en la foire de ce monde (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 21). ...ilz recoivent yci leur louyer ou en richesses ou en vaine gloire ou en plaisir mondain. (GERS., Déf., 1400, 224). O tout homme, ou maint vaine gloire, Mire toy, mire en ceste istoire, Vois se Fortune la perverse, En peu d'eure, de moult hault verse ! (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 68). ...mais il me souffist que tu preignes garde au martire que les amoureux d'argent ou de vaine gloire soustiennent. (GERS., Concept., 1401, 411). ...c'estoit fole et dampnable prodigalité, ou fole largesse et crueuse pitié, venant de desir de vaine gloire. (GERS., Noël, p.1404, 308). Quant elle voit ainsi destruire Ses beaulx enfans, qu'elle avoit chiers, À centaines et à milliers, Pour convoitise et vaine gloire (LA HAYE, P. peste, 1426, 170). ...et se de ce faire pour la honte des gens vous laissiez, vous pechiés mortellement, tout ainsi que faisiez par vaine gloire et vanité du monde. (LA SALE, J.S., 1456, 41). Exemple de Saint Pol, qui estoit tempté continuelement de l'esperit malvais de vaine glore pour les miracles et les choses merveilleuses qu'il faisoit (Somme abr., c.1477-1481, 177).

II. -

Empl. subst.

A. -

"Ce qui est vain, illusoire" : Et aussi pluseur y venoient Qui tout le contraire faisoient, Car il estoient d'eaus parjures, Renoiés, traïs et injures, Servis de faus cuer et de vain, Einsi comme on torche Fauvain. (MACH., D. Lyon, 1342, 219).

 

-

Tenir qqc. en vain. "Considérer qqc. comme vain, comme illusoire" : [Il] se dissoit ossi et escripsoit rois de Naples, se Sesille et de Jherusalem... et s'en tenoit hoirs droituriers... Et tenoit chils messires Charles en vain et à nul le don que la roine en avoit fait au pappe (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 173).

B. -

Loc. adv. En vain

 

1.

"Sans nécessité, sans raison" : Quant li sires de Cliçon oy ces nouvelles, si crut bien son espie, car jamais en vain ne li euist dit ces nouvelles (FROISS., Chron. R., VIII, c.1375-1400, 103). Tu ne jureras point le nom de Dieu en vain. (LA SALE, J.S., 1456, 37).

 

Rem. HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, gloss.

 

2.

"Sans effet, inutilement" : Amours, je t'ay donné le bail De moy, et encor le te bail. Mais bien voy qu'en vein me travail, Qu'adès te truis Preste pour moy faire travail. (MACH., Compl., 1340-1377, 244). Jamais ne quier de cy m'avoir [l. mouvoir] . Si vous pri que vous en alez, Car, pour voir, vous vous debatez En vain, amis. (Mir. st Guill., c.1347, 38). Se te prie Que tu me vueilles consillier Où nous pourrons mieus esploitier, Car tous desesperez seroie S'en vain la haute mer passoie ; Et tous li mondes le saroit, Si que chascuns se moqueroit De mon armée et de mon fait, Que j'ay à si grant peinne fait. (MACH., P. Alex., p.1369, 61). Li amiraus en geteroit Cinq cent mil hommes en une heure ; Nostres roy pour neant labeure Et si n'est pas bien consilliez, Einsois s'est en vein travilliez ; N'il n'a pas gens pour li combattre, Car il seront cent contre quatre. (MACH., P. Alex., p.1369, 65). Deux amiraus ont esleüs, Sages hommes et pourveüs Et devers le roy les envoient, Et nos messages les convoient, Tant seulement pour raporter Se li roys vorroit acorder La pais cornue qu'il li portent. Mais nennil ; en vain s'en efforsent ; Mais pour rien qu'on leur sache dire Ceste pais ne leur puet souffire, Se le Tricoplier ne la jure, Dont c'est despis et grant injure. (MACH., P. Alex., p.1369, 201). Comsiderés la grant painne et diligense que il rendoient a trouver les maleois Escoçois. Et se contentoient mal li auqun de ce que on les pourmenoit ensi, et dissoient : "Nennil, nous travillons en vain : les Escos sont retrait, grans jours sont passé, car aultrement, se il ne fuissent enclos en terre, nous en euissions oy nouvelles." (FROISS., Chron. D., p.1400, 139). ...car Joachim et saincte Anne brehaings estoyent et steriles, et pour neant et en vain ceste(s) chose(s) ilz demandoyent. (GERS., Concept., 1401, 395). ...mes tendres ans, ne pevent souffrir que le temps despende et consume ainsi mes jours en vain (C.N.N., c.1456-1467, 573). SATHAN. Longuement en vain je labeure Sans trouver sentier ne moyen D'atirer quelque faulx crestien Pour tresbucher dedans mes las. (Mir. st Nic. juif, c.1480-1500, 107). DOYEN. Sans le temps en vain dispencer, Selon noz droiz et estatus, Chantre, veillez tost commancer (LA VIGNE, S.M., 1496, 394).
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

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