"Éructation, rot" : Tu, qui me faiz si puant route, Et qui gettes si ors sangloux, Pendus soit qui t'aprint tel note ! ([DESCH., Oeuvres Q., t.4, c.1370-1407, 277]). Son roupte [var. rote] pue, et ses narines ([LE FÈVRE, Vieille C., a.1376, 157]). Route : ructa ([Gloss. gallico-lat. M.M., c.1425-1450, 257]). Synon aux traitres chiens matins [Thibault d'Aucigny et ses acolytes] Qui m'ont fait ronger dures crostes, Macher mains soirs et mains matins, Que ores je ne crains troys croctes. Je feisse pour eulx pez et roctes, Je ne puis, car je suis assiz. Auffort, pour esviter rïoctes, Je crye a toutes gens mercys. ([VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 149]). Quantz petz fault il pour une route ? ([S. fol, c.1480-1490, 6]). [À propos de cet ex., cf. F. Lecoy, Romania 84, 1963, 413 : "route est probablement le doublet féminin de rot"] |
REM. CORBECHON, Propr. choses (ms.), 1372 (les routes qui vienent de l'estomac sont aigres), et doc. 1395 (roupte) ds GD VII, 244a. Pour rot, cf. T-L, GDC : rot et TLF XIV, 1262b-1263a : rot1 (ex. d'a. fr. ; pas d'ex. dans notre doc.). |