I. -

"Religieux cloîtré" : Il devenroit tantost hermitez ou renclus (Hugues Capet Lab., c.1358, 264). Pape, evesques, mendiens et reclus... (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 85). Par bien jouer de flaterie Chacun fait d'ung diable ung reclus (Sots triumph., c.1475, 47). Cestui de Saint Mesmyn fut bien souffisant astrologien et composa de beaux traictez, mais ses vielz jours, laissa la felicité mondaine et se rendit reclus à Orleans. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 142 v°).

Rem. Ex. d'a.fr. ds T-L VIII, 433.

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"Hermite" : Je m'en iray par ces desers Devenir reclus ou hermite En lieu forain ou nul n'abite. (COUDRETTE, Mélus. R., c.1401-1402, 214).

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Subst. fém. "Religieuse cloîtrée ou béguine" : Vous vees donques, mes amées suers, quelle necessité vous aves eu jusques a ycy estre en labeur grant ; et par aventure encore ont mestier aulcunes de vous, avant que vous puissiez vous tenir seules et secrettes et du tout vous donner a penser en Dieu en guise d'ermites ou recluses (GERS., Montagne contempl. G., 1400, 28). ...et la teste avoit affulée d'ung blanc couvrechief, à la guise de Bourgoingne ou de recluse (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 362).

Rem. Ex. d'a.fr. ds T-L VIII, 433-434.

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Empl. adj. Moine reclus : Tu n'ez bon fors qu'a estre carmes, Moine recluz ou jacopin. Tu ne vaulx qu'a estre beguin Ou hermite en quelque hermitaige (Gris., 1395, 44).

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Gens reclus : Je m'y oppose, Car vous qui estes gens reclus, Vous estes privés et seclus D'avoir femmes en possessoire (P. moyne, a.1500, 48).

II. -

"Cloître" : Aprés ce que Gieffroy se fu parti du regne de Blandie, li roys Ysopes entra en un reclus pour l'amour de Dieu. (Bérinus, I, c.1350-1370, 190).