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PAILLARDE, subst. fém. |
[T-L : paillart (paillarde) ; GD : paillart (paillarde) ; FEW VII, 498a : palea ; TLF : XII, 782a : paillarde] |
"Femme débauchée" : Lequel Rousseau respondy à sadicte femme telz motz : "Truande, paillarde, oste toi d'ilec et que je ne te voye plus", en renyant tousjours Dieu que autrement il la tueroit ([Doc. Poitou G., t.10, 1459, 131]). Que male foire Puisse tuer la faulce palharde ! ([Pass. Auv., 1477, 98]). Messeigneurs, voicy grant merveille De ceste truande paillarde ! Qui la meult ne qui la conseille De nous mander telle baverde ? Mes n'est elle pas bien couarde Faire telle [abusion] ? ([Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 415]). Se puis trouver ses prestresses aussi, Vielles Vauldoises, paillardes et putains, Regnyer Dieu leur feray et aussi Cresme, baptesme, de ce n'ayé soucy : Ains que jamais eschappent de mes mains, Semblablement je n'en feray pas mains A ces bigotz et ses faulces bigotes ([LA VIGNE, S.M., 1496, 220]). |
| - | Paillarde de jour. "Femme publique qui exerce son métier pendant la journée" : ...Qui ne vivent que sus et soubz (Que) Des culz des paillardes de jours ([Sots mal., c.1480, 87]). |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
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