Empl. trans.

A. -

"Border"

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Ourler de. "Border de" : Pour ce de moy vueil hors joie bouter Et renoier Amours d'or en avant, Sa loy, son fait et son faulz convenant, Quant tu portes soubz viaire de fée Cuer de marbre couronné d'aymant, Ourlé de fer, à la pointe asserée. (MACH., L. dames, 1377, 223).

Rem. HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 90, 88.

B. -

"Pourvoir d'une bordure, d'un ourlet" : Et les clous et le fer dont ton cors fu frappé Et la sainte couronne et le suaire orlé Dont tu fus ou Sepulcre jadis enveloppé... (Renaut Mont. B.N. V., c.1350-1400, 418). Pour la façon d'avoir ourlé deux nappes, pour la Chambre aux joyaux dudit seigneur (Comptes argent. rois Fr. D.-A., II, 1387, 318). Aprés les trois destriers venoient XIJ chevaliers sur beaus coursiers, qui portoient XIJ lances, dont les VJ estoient deux a deux des trois mesmes draps d'or et semblablement ourlees que estoient les paremens. (LA SALE, J.S., 1456, 113).

C. -

HÉRALD. "Pourvoir d'un orle d'autre émail" : Au blazon qu'il tenoit fu par lui congneüx, Car de gheulles y ot deus lions fourchelus ; Ourlé d'or et de sawle, enssi fu li escus. (Flor. Rome W., c.1330-1400, 163). ...et a son col portoit une moult luisante et ligiere targe d'acier orlee par tiers de trois draps d'or (LA SALE, J.S., 1456, 113). Le seigneur de Ferrieres, de gueulles a un escusson d'ermines, a une faisse de gueulles, l'escu orlé de fers de cheval d'or, et crioit "Ferrieres !" (LA SALE, J.S., 1456, 197).