C.N.R.S.
 
Exemples de l'entrée 
StructureSans exempleCompletFormesExemples
FamilleTextesSourcesImpressionAide à la lecture
A
  Tri :
9 exemples
 1 ...et premièrement toucheray des termes commençans par A, et subséquentement des termes commençans par les autres lettres en ordre, affin de promptement trouver la déclaration de chascun mot. (LA HAYE, P. peste, 1426, 174).
 2 Après plusieurs choses dites, leur fut respondu que bien devoient loer Dieu de ce que le duc s'estoit pour la révérence de Dieu humilié à les recevoir au traité que autrefois leur avoit offert, et bien en devoient rendre grâces à Dieu et au duc, vu la grant perte et l'estat en quoy ils estoient. Et bien pouvoient percevoir que le duc avoit eu pitié d'eux et qu'ils ne s'attendissent point à avoir plus grant grâce que autrefois leur avoit esté offerte et que seurement on ne leur changeroit un a pour un b. (CHASTELL., Chron. K., t.2, c.1456-1471, 387).
 3 Touz jours nous jeue Dieu soubz chappe, Qui nous fait si d'un a un b Que touz jours nous sommes gabé Et perdons tout. (Mir. Pierre Changeur, c.1378, 249).
 4 Et Chando d'aure part a ses Englois monstra Le ber Karenlouet, car moult bien l'avisa, C'estoit l'onme du monde qu'au ciecle plus doubta. Ne scay que vous feroie ycy d'un .b. un .a. ; De l'un costé et d'autre chascun si se hasta Qu'il sont venu au pont dont compté on vous a. (CUVELIER, Chans. Guescl. F., c.1380-1385, 405).
 5 ...ou touchant (...) aux clercs royez, seculiers ou mariez qui ne sauront ne a ne b, et ou meffait ne seront pas trouvez tonsurez ne en habit de clerc (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 302).
 6 Se l'en me fait mainte laidure, Je m'en rapporte a Loribaut, Qui est de nouvel ordonné D'estude et livres gardien, Et ne congnoit un A d'un B (DESCH., Oeuvres Q., t.6, c.1370-1407, 184).
 7 Ung mot diray a l'adventure, Mais ne l'ay veu en l'Escripture : Je n'y congnois ny A ne B. (Myst. Incarn. Nat. L., t.2, c.1454-1474, 397).
 8 Cognation charnele est en quatre degréz. Deux freres sont tousjours mis du premier degré, ou le frere ou la soeur, ou deux soeurs. A et b sont freres qui, comme il est dit, font le premier degré. Item a a engendré b, c'est le second degré. B a engendré c, c'est le tiers degré. Ce [sic] a engendré e [sic], c'est le quart degré. (Sacr. mar., c.1477-1481, 54).
 9 [Renart profite d'une oie que le frère convers vient de plumer ; l'arrivée de l'abbé oblige le frère à la jeter dans le jardin] Quant il a le convers veü, L'oye pourrir ne laissa pas, Ains l'emporta plus que le pas, Et dist : "Bonne encontre ay trouvé ; Pour moy n'est huy jour deveé, Combien qu'il soit pour le convers. Je mengeray de ses depers ; Mais gré ne sçay n'a a, n'a b, Fors seulement a dampt abbé." (Renart contref. R.L., t.1, 1328-1342, 24).
DMF 2020Robert Martin
Fermer la fenêtre