A. -

"Couleur, teinte, teinture" : Tains ardans, plus vermaus que mine, Minera mon coer (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 188).

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"Peinture" : Certes j'ains De biauté la tresoriere, Et sui certains Qu'onques nuls tains, Ouvrés sus bos ne sus piere, Tant fust hautains Ne souverains, N'eut biauté qui s'i afiere (FROISS., Lays am. M., c.1362-1394, 68).

B. -

"Couleur (variable) du visage (en partic. apparence blême)" : ...Et sui encor tous certains Que li tains, Dont mon coer fu trais et tains, En un regart prist l'entame Dont jamais ne sera sains (FROISS., Espin. amour. F., c.1369, 166). ...et sembloit bien à son teint que le coeur avoit esté esmu beaucoup, et le corps en souffrir. (CHASTELL., Chron. K., t.1, c.1456-1471, 271).
 

"Couleur plus ou moins nuancée de qqc. ; peinture"

Rem. Ex. d'a. fr. (Brunet latin) ds GDC X, 747b.

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(Vin de) teinte. "Vin de couleur (p. opp. au vin blanc) ?" : Pour quoy est donc ton vestement Taint en vermeil, ainsi comment Ceulx qui foulent le vin de tainte Au presssouer ? (Myst. Résurr. Angers S., 1456, 828). Si a toy je parler osoye, Qui boy vin d'Anjou et Osoye ["Alsace"], Puis ypocras, dieppe [var. lieppe, lieppe] et taincte, Parquoy ta vertu est extaincte (...), Cuydes tu venir a valeur Pour estre de vins avaleur ? (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 47).