[De la robe du cheval, du cheval] "Tacheté blanc et noir, pie" : Quant il avoit l'espee et l'escut par devant, Et les kauces kauciés de l'acier ausierquant, Quant il estoit montés ou boin destrier baucant, (...) En li avoit vassal noble, gentil et grant. (Chev. cygne P., c.1356, 73). ...orains vi un cheval baucent (Mir. roy Thierry, c.1374, 295). A messire Andry de Roiches, la somme de deux cens vint cinq frans, pour la vendue de deux cheval, c'est assavoir l'ung de poil fauve à longue queue et l'autre de poil noir baussant aussi à longue queue, que mondit seigneur fit acheter de lui par Jehan Dormoy, son escuier d'escuierie, et les donner, c'est assavoir, ledit faurel à messire Robert de Pinay et icellui morel à maistre Jehan Frestre (Comptes Etat bourg. M.F., t.2, 1419, 608).

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Empl. subst. "Cheval pie" : Abilans va se lance ou héaume ficquant, Sicqu'en air ly porta son héaume luisant ; Et puis le point sy fort (...) Qu'il le fist encliner derière le bauçant. (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 415). Ses frères Bauduins descendy du baudant [l. bauçant] , Godefroys le bailla et le va remontant. (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 477). Et Quant Fedry l'oy, lors tourna son bauchant (Hugues Capet L., c.1358, 166). Oncques ne fus putain ne my appartenant, Ains fus nee et estraitte du mieudre combatant Qui oncques portast armes ne montast sur bauchant (Huon Bordeaux B., c.1400-1450, 450).Synthèse