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SOINE, subst. fém. |
[T-L : soigne2 ; GD : soine ; FEW XVII, 273a : *sunni] |
"Excuse" : Et est assavoir que tout deffendeur en cas civil aient un soine simple tant seulement. ([Hist. dr. munic. E., t.2, 1334, 88]). ...que nulz n'y puist entrer qui ne payeche as mayeurs de la dite confrarie 5 s. d'entrée et aultant d'issue. Et parmy tant que il eskera que ung ou pluseurs des confrers dessus dis yra de vie a mort, li autres confreres seront tenus de aller au corps et de faire dire la Messe. Et quiconcques y faura de estre a le Messe dou corps, loyal songne mis jus, il seroit a 6 d. tourn. ([Drap. Valenc. E., 1337, 24]). Et quiconques fera convenences de porter le grain d'aucune personne, qu'il parfaiche l'ouvrage qu'il ara commenciet sans entreprendre autre ouvrage, s'il n'a sonne loyal. Et s'il avoit sonne loyal, si convient-il qu'il methe un homme souffissans en sen lieu ([Vie urbaine Douai E., t.4, 1392, 674]). Que tous voisent faire le dit wet ["guet"] en leurs personnes se il ne ont ocupacion ou sonne loyal, ouquel cas ilz seront tenus de envoyer ou dit wet un arballestriers ou archier souffisant. ([Arch. Lille, 1405, BB1, n° 374, f° 122, IGLF]). |
Rem. Doc. 1479 (Tournai, lealle sonne) ds GD VII, 442b. |
| - | "Raison, motif" |
| Rem. FROISS. (éd. Kervyn, il estoient la venu en grant arroi et en bonne ordenance, mais petite songne les fist perdre ensi qu'il apparu) ds GD VII, 442a-b. |
V. aussi essoine |
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