A. -

DR. "Plainte en justice, procès" : Car nul ne puet estre juge en sa propre querelle ne dire droit (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.1, 1385, 233).

B. -

Juste querelle. "Bon droit" : ...ne sommes pas en si bas age ni avons si petite experience que ne cognoissions veritablement qui nous fait bien ou mal, et que ne soyons bien deliberés de les remunerer ou rendre quand l'opportunité se pourra trouver, ainsi que bon prince le peut et le doit faire de sa juste querelle. (Lettres Ch. VIII, P., t.1, 1486, 132).
 

"Plainte en justice" : ...maintenent devant les yeulx de vostre misericorde, devant le throne de vostre haulte majesté, je fais ma complainte et ma querelle. (GERS., Pent., p.1389, 74).
 

A. -

DR.

1.

"Cause"

-

Au fig. Gagner sa querelle. "Avoir gain de cause" : LA MÉRE AU PAPE. (...) Glorieuse vierge Marie, A vous me reconmanderay Devotement et si diray : In nomine patris et filii et spiritu sancti. Amen. SECOND DYABLE (Ci s'en fuit en parlant). Haro ! n'oseray maisouan Ne jamais retourner vers elle. Elle a gangnie sa querelle Et moy vaincu. (Mir. mère pape, c.1355, 381).

2.

"Plainte" : Nostre querelle est droituriére, Mettons la du tout en sa main, Et seur me tien (...) Qu'il [Dieu] nous en donrra nostre droit (Mir. ste Bauth., c.1376, 134).

B. -

"Occasion, raison, motif" : ...ilz [les pauvres] li tendent [à Clotilde] Les mains touz pour l'aumosne avoir. Je vois faire aussi pour savoir S'achoison aray ne querelle Que je puisse parler a elle Secretement. (Mir. Clov., c.1381, 204).

C. -

"Douleur, plainte" : MUSEHAULT. (...) N'est nul qui nous ait sceu dire De li [Alexis] nouvelle. EUFEMIAN. E ! Diex, tant va pis ma querelle. (...) Toutes douleurs me sont appertes (Mir. st Alexis, 1382, 336).
 

A. -

"Cause" : Sur les murs nous fault mectre gens Et faire garder les Tourelles, Que plus depiz sont [les Anglais] que chiens Dont leurs besoignes sont ytelles, Qui leur sont rudes et cruelles A leur voir souffrir ceste chose, Que de leur chappeau et querelle Il ont perdu leur belle rose. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 478). Allons combatre ceulx de Romme Lesquelz nous demandent hommage. (...) Nous debvons bien estre contens De combatre sur tel querelle. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 147).

-

[Avec un adj.] : ...ma volenté si est telle De vous servir (...) En vostre tres juste querelle. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 226). Vivres vous aurez a plaisir, Et artillerie belle et grande, Et pour conduire vostre bande Moy mesmes yray en personne ; Que je vueil que chacun entende Que vostre querelle est tres bonne. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 319). ...Y n'en auront autre mercy Que il ont mauvaise querelle. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 475).

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Par juste querelle. "À bon droit, à juste titre" : Vous serés cy presentement A garder, par juste querelle, Que Adam ne preigne aucunement De ce fruict de vie eternelle. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 66).

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Loc. verb.

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Defendre la querelle de qqn : Voz anemis combaterons En deffendant vostre querelle (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 282).

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Ensuivre la querelle de qqn : ...Il ne sera ja rapporté Qu'ensuivre je veil sa querelle. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 584).

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Maintenir la querelle de qqn : LUCILLE. Puis que en sa loy sommes mis, Mercion Dieu, mes bons amys. LA FEMME. Pour martire ou soyons mys Maintenons tousjours sa querelle. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 262).

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Parvenir à ses querelles. "Parvenir à ses fins" : Je quiers cy toute jour et trace, Regardans moyens et cautelles Pour parvenir a mes querelles ; Mais je n'y sçay trouver moyen A quoy je puisse gaigner rien, Si prens trop grande fantasie. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 329).

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Soustenir la querelle (de qqn) : Corps et avoir vous habandonne Pour soubstenir vostre querelle Contre cel empereur rebelle (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 10). En aultre dieu je ne croyray Et jusqu'a la mort soubstiendray Ceste querelle ! (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 121).

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Tenir les querelles (de qqn) : Vous saurez la [à Chartres] toutes nouvelles Qui vous viendront de toutes parts, Et ceulx qui tiendront voz querelles, Ou ceulx qui ne les tiendront pas. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 122).

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Tenir querelle de + inf. "Prendre le parti de" : Te souffist il pas d'avoir prise La doctrine et loy de Moÿse Sans maintenant tenir querelle De songer une loy nouvelle ? (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 726).

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Venir à sa querelle. "Parvenir à ses fins" : Messeigneurs, vous dittes tres bien Et notablement proposez, Mais les moyens pas n'exposez De venir a nostre querelle. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 417).

B. -

"Parti"

-

Estre de la querelle de qqn. "Être du parti de quelqu'un" : Et est vray, comme vous savez, La ville de Jargueau est prise, Les gens de dedans pris, tuez, Prisonniers, et fait a leur guise Par les haulx fais et vaillantise De la noble excellant Pucelle. A la paine qu'elle y a mise, Jargueau est de nostre querelle. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 565). Tres bien de sa querelle suys, Je ne trouve point qui mieux dye. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 419).
 

A. -

"Différend où des adversaires s'opposent, dispute" : Je vueil que vous soiez certeins Que Guillames doit estre attains De son plait en celle partie Ou sa cause est mal plaidoïe, Non obstant ce qu'en tous endrois Par tout est contre lui li drois ; Dont ma dame a tout sormonté, Tant dou plait com de la bonté De sa querelle qui est toute Mise en clarté et hors de doute. (MACH., J. R. Nav., 1349, 263). Or te diray que tu dois faire : Ces dames sont en fais contraire, Car chascune dit et maintient Qu'a li ceste pomme appartient ; Si qu'a juge t'ont esleü. Or fay sagement ton deü Et determine la querelle, Mais donne la a la plus belle. (MACH., F. am., c.1361, 214).

B. -

"Affrontement" : Que fist il [le roi] premiers en Behaingne ? Que qui s'en loe ou qui s'en plaingne, Par force d'armes et d'amis En subjection les a mis, Comment qu'il li fussent rebelle Tuit, mais il gaaingna la querelle, Et maintes fois se combati, Dont maint grant orgueil abati. Après ce vint a Esselingne, Une ville qu'est en Duringne. (MACH., C. ami, 1357, 106).

C. -

"Cause, affaire" : Sus le marbre de la fonteinne Venus, Paris et dame Heleinne Estoient, et les acointances, Les guises et les contenances, Et comment elle fut ravie Et menee a Troie a navie. Paris li disoit sa karelle ; Venus en estoit maquerelle Et dou brandon qu'art sans fumee Dame Helainne a si alumee Qu'elle n'i savoit quel tour prendre Dont elle se peüst deffendre. (MACH., F. am., c.1361, 190). Sire, tant vous ai sarmonné Que (vous) vëés bien que raison hé ; Si doi estre desprisonnee Et en m'onneur restituee Et rassise aussi hautement Com je soloie ; ou, autrement, Par devant Venus en appelle, La debaterai la querelle Vo dame, et vous ferai demande, Car elle n'a qui la deffande. (MACH., Voir, 1364, 708). C'est enfer, sans riens de bel, Où Sathan revelle, Qui par sa cautelle Et par sa favelle Fist perdre nostre querelle, Quant dou fruit De vie enduit Adam le cruel morsel. (MACH., Lays, 1377, 399).

-

Avoir sa querelle : Vous estes tele Qu'en vous maint joie et deduis s'i revelle. Pour ce sera Venus vo damoiselle Et vous Deesse, et serrés plus haut qu'elle ; Juno sera vostre riche pucelle, Aussi Pallas vostre sage baisselle ; Li dieu feront feste de la nouvelle Et quant tous biens avez soubz vostre aisselle Qui vous servent bonnement sans cautelle. Serés vous dont a mon depri rebelle ? Certes nennil, ains arai ma querelle, J'en sui certains. (MACH., Voir, 1364, 550).

-

Loc. fig. Debattre sa querelle : Mais n'est pas raison que j'oublie Un chevalier de Normendie, Qui Saquet de Blaru s'apelle. Y debati si sa querelle Seur le corps Phelippe d'Omont, Qu'il n'i a homme en tout le mont, S'il en heüst autretant fait, Qu'on ne le tenist à grant fait. (MACH., P. Alex., p.1369, 156).
 

"Plainte (en justice)" : Mais accusacions, quereles et complaintes sont faites seulement ou mesmement et principalment en amistié qui est pour utilité. (ORESME, E.A., c.1370, 446).
 

A. -

"Combat intérieur, moral ; scrupule" : ...et est la villenie a moy, quant vous estes estrangiere, que je ne vous recoif en mon pays plus honnourablement que je ne puis faire ycy. Dont, respondy la dame, roy Elinas, je vous en tien bien pour excusé, et vous pry, se vous ne voulez autre chose, que vous ne laissiez ja a retourner pour ceste querele. (ARRAS, c.1392-1393, 8).

B. -

"Différend, conflit entre deux personnes" : Le roy les bienviengna, et leur enquist de l'estat Remondin, et ilz lui en dirent ce que ilz en avoient veu, et puis comment il leur avoit enjoint de faire la prieuré pour chanter pour l'ame du nepveu du roy, et pour son pere Hervy, et pour tous ceulx qui avoient receu mort pour ceste querelle, et aussi comment ilz lui priassent de par lui comment il leur voulzist donner place pour fonder la dicte prieuré. (ARRAS, c.1392-1393, 75). Et ly uns des barons reprent la parole en disant au gentil homme : Vous qui nous avez mis ceste querelle avant, dictes nous qu'il est bon affaire. (ARRAS, c.1392-1393, 148). ...ce seroit aumosne de aidier a la damoiselle [que le roi d'Ausay veut avoir par force], sans que les deux freres sceussent qu'il feust de rien tenu a elle. Vrayement, dirent les deux barons, c'est tres saigement besoingnié. Dieux en soit louez ! Or dist l'ystoire que Regnault et Anthoine vindrent a leur pere et a leur mere et leur acointtierent ceste querele, et comment ilz les voulzissent aidier a faire ceste emprise. (ARRAS, c.1392-1393, 151).

C. -

DR. "Affaire portée devant la justice" : Sire, dist Remondin, quant a ore vous n'en saurez plus. Mais, s'il vous plaist, vous me vendrez acompaignier, vous et voz enfans, a la court du roy. Et sachiez que la je vous esclarciray ceste querelle si clerement que vous en serez tous joyeux, se vous amastes oncques Hervy de Leon vostre frere. (ARRAS, c.1392-1393, 54). Par Dieu, Olivier, ce n'avendra, tant comme je vive, en ma court, que ung seul chevalier combate deux autres pour une mesme querelle. Et est grant honte a vous d'avoir pensé si grant lascheté en vostre cuer. Et sachiez que vous ne monstrez pas que vostre pere ait bonne querelle. Et descy je vous donne journee, a la requeste du chevalier, de la bataille, au jour qu'il lui plaira assigner. (ARRAS, c.1392-1393, 60). Ceste querelle cy n'est mie petite, car c'est pour la vie et pour le deshonneur a tousjours mais, d'une des parties. (ARRAS, c.1392-1393, 60). Et lors commanda le roy que Jossellins et son filz feussent tous deux penduz. Et cilz a qui le roy le commanda saisirent tantost Josselin, qui crioit au roy mercy moult piteusement. Et le roy lui dist qu'il confessast la verité de la querele, et, par adventure, il pourroit bien avoir grace. (ARRAS, c.1392-1393, 64). Par foy, dirent cilz, nous ne savons que penser qu'ilz tendent a faire, sinon qu'ilz se veulent vengier de Remondin, nostre cousin, ou de nous mouvoir guerre sur ceste querelle. (ARRAS, c.1392-1393, 70).

-

[Dans un procès ou un combat] Avoir bonne querelle. "Avoir bonne cause" : ...je vous donne ces deux verges d'or qui tiennent ensemble ; [dont] les pierres ont moult grant vertu, l'une que cil a qui elle sera donnee par amour, ne pourra mourir par cops d'armes, tant que il l'ait sur lui, l'autre qu'elle lui donrra victoire contre tous ses mal veullans, s'il a bonne querelle, soit en plaidoierie, ou en meslee. (ARRAS, c.1392-1393, 27).

-

En partic. "Accusation portée contre qqn dans une affaire" : Et quant le roy des Bretons appercoit que nulz ne respond mot a celle querelle, si a dit tout hault : Jossellin, Jossellin, estes vous sours ? Je voy bien que le proverbe que on dit est vray, que vieux pechié fait la vergoingne nouvelle. Cil chevalier estrange vous porte une moult estrange medicine. Advisez vous de respondre, car il vous est bien besoing. (ARRAS, c.1392-1393, 59). Je vous requier, nobles roys, que vous me tenez en droit en vostre court et faictes bonnes justice. Or ne vous en doubtez, sire chevaliers, fait le roy, car si feray je. Jossellin, dist le roy, il fault que vous respondez a ceste querelle. (ARRAS, c.1392-1393, 59).
 

"Procès, plainte en justice" : ...afin que toutes causes et quereles meues et pendant en ycelle Court (...) soient renvoiées par devant les gens du conseil à Rouen (FAUQ., II, 1421-1430, 174).
 

I. -

"Plainte, accusation" : Ce sont les seremonies et ordonnances qui se appartiennent a gaige de battaille fait par querelle, selon les constitucions faictes par le bon roy Phelipe de France. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 208). ...je suis lequel, par devant vostre magesté, me suis venu presenter, armé et monté, comme gentil homme doit faire, pour entrer en champ et combattre contre tel et sur telle querelle, comme faulx et malvais traittre, se le cas est de traïson, ou murtrier qu'il est. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 215).

-

Sans querelle. "Qui n'est pas l'objet d'une accusation qui l'obligerait à participer à un duel judiciaire" : ...j'ai aux preux des armes oÿ compter que le gentil homme sans querelle foulé en armes est plus a prisier qu'il n'estoit devant, car les gens combatent et Dieu donne les victoires a ceulz qu'il lui plait. (LA SALE, J.S., 1456, 151).

II. -

"Occasion d'affrontement"

A. -

"Cause pour laquelle on lutte" : Je ne puis que tumber, mais j'espoir en Dieu et en ma bonne et saine querelle que j'en vendroye au dessus. Avant ! (LA SALE, J.S., 1456, 279). Ma dame, ce que j'ay fait c'est pour l'amour de la querelle dont Dieu et amours me ont esté tesmoings. (LA SALE, J.S., 1456, 282).

B. -

"Droit, prétention susceptible de donner lieu à un affrontement" : ...aussy des vaillances et proesses de leurs predecesseurs, les droiz et les querelles que ilz ont sur les aultres seignouries mainteffoiz perdues par faulte de savoir ou de bon conseil (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 164). C'est assavoir que, par la raison et querelle de ceste royne Constance, le second Henry, emperreur, son mary, penssa bien aysiement obtenir la seignourie dudit royaume (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 170).

-

P. méton. "Texte justifiant des prétentions à la souveraineté" : Et ce par les (...) saintes et justes querelles donnees par Pappe Urbain quart, en l'an de Nostre Seigneur mil II^cLXI, au tresvictorieulx et illustre prince (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 165).

C. -

"Sujet de discussion" : Mais s'il estoit homme, quel qu'il soit, qui voulsist dire le contraire sur ceste querelle, je luicteray a lui. (LA SALE, J.S., 1456, 279).

III. -

"Lutte, affrontement" : ...aussi voulliez vous excuser de l'autre querelle. Bien fait a reprouchier le cuer d'un gentil homme qui pour une lutte n'ose soustenir sa loyaulté. (LA SALE, J.S., 1456, 282). ...mais puis que j'en ay emprins la querelle je la veul soustenir, et lors arriere ! arriere ! (LA SALE, J.S., 1456, 283).
 

A. -

"Discussion animée, querelle" : Chacun d'eulx cessa son dire et sa querelle, après pluseurs argumens et repliques d'un costé et d'aultre ; mais en son tort evident fut le mary conclu (C.N.N., c.1456-1467, 53). ...qui me demanderoit comment elle osoit en ce point respondre, et a son mary parler, je y trouve deux raisons : la premiere si est le bon droit qu'elle avoit en la querelle (C.N.N., c.1456-1467, 244).

B. -

"Cause" : ...a pou qu'il ne se rompit le col. Mais toutesfoiz il n'eut garde, tant bien luy aida Dieu et sa bonne querelle. [Dans sa surprise de voir la femme qu'il courtise revêtue d'une cotte de mailles, le jeune homme est tombé] (C.N.N., c.1456-1467, 280).

C. -

"Mauvais tour" : ...ce fist il tendant afin d'estre mieulx premuny et sur sa garde si sa femme a l'adventure vouloit user de telles querelles en son livre croniquées et registrées. [Le mari, jaloux dans l'âme, s'est constitué un recueil où il a noté "pluseurs manieres de tromperies," mises en oeuvre par les femmes contre leurs maris] (C.N.N., c.1456-1467, 256).
 

"Contestation qui entraîne des actes d'hostilité" : Et pourtant, mes amys, ayez couraige ! Nous sommes en bonne querelle : Dieu est pour nous, et Dieu bataillera pour nous. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 285).