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HAUBERT, subst. masc. |
[T-L : hauberc ; FEW XVI, 134b : *halsberg ; DEAF, H283 hauberc] |
A. - | "Tunique de mailles d'un chevalier" : Mais dessus sa cote blanche elle estoit vestue d'un haulber d'or resplendissant. Le haulber signifie la garde du corps du chevalier, selon le proverbe commun qui dit : Il n'est si bon aulbert comme de paix ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 213]). |
B. - | P. ext. [P. oppos. à fief de vilain] Fief de haubert. "Fief de chevalier" : Huet Louvel, escuier, signeur de Vallencey, tenant du roy notre seigneur par foy et hommage liege le dit fief de Vallencey par un fieuf entier de haubert avecquez toutes ses appartenances et appendencez ([HECTOR DE CHARTRES, Cout. R.B., 1398-1402, 103]). Et tient ledit seigneur les choses dessus dictes avec son fieu de haubert de Rommilly franchement ([HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 299]). |
REM. FEW : «Mfr. fief de haultbert "le plus noble fief après ceux de dignité" (norm. 1409 - Pom 1700...)» ; cf. Fr. Ragueau, E. Laurière, Gloss. du dr. fr., 1969 [1704], 236a, fief : «ce fief a été ainsi nommé, parce que celuy qui en étoit possesseur, étoit obligé à vingt et un an (...) de se faire Chevalier ou de vétir le Hautbert ou la cotte de Maille». |
Littérature didactique |
Hiltrud Gerner |
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