C.N.R.S.
 
http://www.atilf.fr/dmf/definition/arroser 
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     ARROSER     
FEW XXV *arrosare
ARROSER, verbe
[T-L : aroser ; GDC : aroser ; AND : aruser1 ; DÉCT : aroser1 ; FEW XXV, 334a : *arrosare ; TLF : III, 581b : arroser]

A. -

Au propre

 

1.

"Asperger, mouiller"

 

a)

Arroser qqc. / qqn (de qqc.)

 

-

[...de rosée] ... ...

 

.

Part. passé en empl. adj. ...

 

.

Empl. abs. "Mouillé de rosée" ...

 

-

[...d'eau] ...

 

-

[...de larmes] ... ... ... ...

 

.

[Dans un cont. métaph.] ...

 

-

[...d'un liquide quelconque] ... ... ... ... ... ... ...

 

-

Arroser [un plat]. "Répandre (du jus, du bouillon, de la graisse...) sur" ...

 

Rem. Cf. GD VIII, 188a : «Répandre du jus, du beurre, de la graisse sur un rôti» (ex. de 1444 et 1466).

 

-

Loc. fig. Arroser les prés d'autrui. "Travailler pour qqn, en négligeant ses propres besoins" ...

 

b)

S'arroser. "S'asperger d'eau" ...

 

-

Arroser sa gorge. "Se rincer la gorge" ...

 

.

Arroser sa gorgette. V. gorgette

 

c)

[D'un liquide, de la pluie, d'un ruisseau...] "Inonder" ... ...

 

-

Arrosé de. "Inondé de" ...

 

d)

P. anal. [De la nourriture] "Irriguer" ...

 

2.

[D'un cours d'eau, d'une source...] "Faire circuler ses eaux qq. part, baigner, traverser" ... ...

 

-

Empl. abs. ...

 

-

[Dans un cont. métaph.] ...

B. -

P. anal. "Garnir abondamment de qqc." ...

C. -

Au fig.

 

1.

"Pénétrer, remplir"

 

a)

Qqc. arrose qqn/qqc. ... ...

 

-

Au passif ...

 

Rem. Développement de la parabole du semeur (Luc VIII, 15), où le coeur de l'homme est comparé à une bonne terre.

 

b)

Qqn arrose qqc. de qqc. "Inonder qqc. de qqc." ...

 

-

Arrosé de. "Rempli de" ...

 

c)

RELIG.

 

-

[De la rosée céleste de consolation...] Arroser qqn [son coeur, son âme...] ... ...

 

-

[Du Saint-Esprit] ...

 

2.

Arroser de qqc. "Abonder, déborder de qqc. (?)" ... ...

 

Rem. Interprétation de Scheler, Gloss. (Jean d'Outrem.), 38. D'apr. l'éd., il s'agirait de arresser "dresser" (v. arecier) : c'est peu vraisemblable. Il reste que cet empl. n'est pas illustré ailleurs. Dans le passage suiv., il faut sans doute lire ma rousé au lieu de m'arousé : Si conforterés sans delay Cristofle, mon loyal amy, Qui seuffre peine et ennuy. Je vueil qu'il ait de m'arousé, De grace tout enluminé (Myst. st Christophle R., c.1350-1380, 61).
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

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