"Terre sur laquelle le seigneur lève le tiers du produit, terre soumise au terrage appelé tierce" : Item qu'il puissient planter vigne et edifier en toute la fin de Grancey es terres tiersaubles, en paiant le disme des vins en la menière qu'il est acoustumey de paier disme (Chartes communes Bourg. G., t.2, 1340, 482). Les tierces de Chastillon. Une grande partie du territoire de Chastillon est tiercables à Monseigneur de Lengres : c'est assavoir qui laboure en aucune de ses terres tiercables de quelque labour que ce soit, par espécial de blef, il doit au dit seigneur de onze gerbes une ; et qui y cultive garde la journée doit VII sols au seigneur de tierce ; et cellui qui a cultivé la terre à blef, peult charger le blef à mener en quelconque partie de la ville s'il lui plaist, ou es granges assises ou dit finaige ; mais il ne la peult bouter en la grange sanz le tierceur ou qu'il ait fait deue diligence d'icellui quérir ou lui appeller souffisemment, présens bonnes gens (Chartes communes Bourg. G., t.1, 1371, 370). Uns des hommes messire Hugues de Bourgoingne a edifié es terres tierceables de monseigneur (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 240). Item. Qu'il puissent planter vignes et edifier en toute la fin de Grancey ès terres tiersaubles, en paiant la dismes des vins en la maniere qu'il est accoustumé de payer disme (Ordonn. rois Fr. S., t.9, 1406, 161).