"Fatigue, ennui" : Mais, combien que licitement il est concedé par teles manieres secourir a nature a relever le cuer quy pourroit estre trop deprimé du fardeau de labeur et de tanance, ou pour le sustenter qu'il ne soit deprimé beaucoup ; toutesfois en cela demourer et trop y mettre son entente c'est chose malsceure et perilleuse (Traité S. Sacr. B., c.1450-1500, 163). ...les charnelz delitz, quant point on ne les a, engendrent en la personne ung grant desir ; mais, quant on les a, tantost par sacieté elles tournent a tanance. (Traité S. Sacr. B., c.1450-1500, 164). Et n'avoit encoire cause le roy d'avoir ymagination alencontre dudit ordre [la Toison d'or] quand le duc establisseur d'iceluy, ennemy encore dudit roy et portant la querelle du roy anglés son adversaire, (...) le mist sus en couverte faveur et dilection de ceulx qui le persecutoient, ses ennemis, et en deffaveur et tanance de ceulx a quy s'estoit adjoint comme ses amis, lesquelz par longue traite de temps et par mainte presse et labeur s'efforçoient envers luy de l'attraire en l'ordre de Gerreture (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 124).

Rem. MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 168 (tennance).