A. -

DR. FÉOD. "Qui est soumis à la taille"

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[D'une pers.] : ...environ XXVI que hommes que femmes de corps, taillables de morte main et de fourmariage (Trés. Reth. S.L., t.2, 1348, 114). Item, si une femme taillable ou franche d'un seigneur prent un homme taillable d'autruy seigneur et s'en va demourer avec son mari, son mari muert, la femme prent son douaire et s'en retourne dedans l'an et le jour arrierre soubz son dit seigneur (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 254).

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Taillable à volonté : Et pour ce on peut bien nommer ce royaume France, car ilz souloient estre francs et avoient toutes franchises et libertés, mais de present ilz sont plus que sers taillables a voulenté (JUV. URS., Verba, 1452, 269). ...ilz n'estoyent taillables a voulenté, maiz bien avoyent a coustume luy donner chescum an une certaine somme de leur franc vouloir sellon ce qu'ilz veoyent ses affaires et qu'il en avoit besoing (Rambaux Frise S., c.1450-1475, 85).

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Empl. subst. : Et fist ung mandement publique par toute France, disant que toute maniere de gens qui estoient en maulvaise coustume et dessoubz condicion de servitude, que eulx qui estoient presens et leurs successeurs fussent francs et libres, les taillables fussent a leurs droitz comment qu'ilz fussent condicionnés. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 187).

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[D'un bien-fonds, d'une terre...] : Ceulx qui sont frans à leur vie et serfs à leur mort sont ceulx qui originelment sont mainmortables et sont departiz sanz desavoul et faire mension en lieu franc, qui n'est pas taillables (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 261). ...lesquelles maisons sont taillables et justiciables à la Loy de la dite ville, et y doivent et pevent aussi aler converser, exploicter et executer les viscontes ou amans et les eschevins des vierscaires d'icelle ville (Hist. dr. munic. E., t.3, 1466, 508).

B. -

Bois taillable. "Taillis" (GD)

Rem. Doc.1453 ds GDC X, 738c (ou "forêt soumise à la taille", comme une terre peut l'être ?).