A. -

Soumettre qqc. en. "Mettre qqc. (dans un certain état)" : SAINCT MARTIN. (...) (Icy sainct Martin s'en va en une chapelle en manyere d'un oratoire et se mect a genoulx, faisant ceste presente priere.) Dieu qui as la terre submyse En parfaicte prosperité Et qui as une essence myse En la sacree Trinité (LA VIGNE, S.M., 1496, 364).

B. -

Soumettre qqn

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Soumettre qqn en son chemin. "Mettre qqn dans la bonne direction" : SAINCT MARTIN. (...) Lors Jhesucrist qui ses servans regarde Et qui sequeure en tous lieux ses amys, Si me retint dedens [sa] sauvegarde, Car de ce lieu je fus tantost desmys Et le brigant en si bon train remys Qu'il eult remort de sa vie mauldicte : Aprés qu'il m'eult en mon chemin submys, Il s'en alla dens ung boys rendre hermyte. (LA VIGNE, S.M., 1496, 357).

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Estre soumis qq. part. "Se trouver qq. part" : En paradis rien ne descroist, En paradis plaisir recroist, En paradis Dieu est submys, En paradis joye y acroist, En paradis tout bien est mys. (LA VIGNE, S.M., 1496, 423).

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Estre soumis en bruit. "Trouver la gloire" : L'EMPEREUR. Tresbien venus soyez vous, mes amys ! Amys loyaulx, bien soyez vous venus ! Venus soyez pour estre en bruyt submys ; Submys en bruyt serez et maintenus ; Tenus serez, en honneur soubstenus ; Tous nudz seront ennemys par voz mains ; Mains maulx et griefz leur seront advenus Avant qu'il soit quatorze jours du mains. (LA VIGNE, S.M., 1496, 241).

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Estre soumis aux champs. "Être envoyé en campagne" : SAINCT MARTIN. En grans habis n'ay poinct mon cueur remys Në en boubance ne gist ma volenté ; Si vous supplie qu'aux champs soye submys, Car de partir je suis entalenté. LE PERE. Par ce moyen vous m'avez contenté, Mon chier enffant. (LA VIGNE, S.M., 1496, 190).

REM. Subtus- plutôt que sub- ? Cf. T-L IX, 953. En tout cas, pas d'idée de soumission dans ces ex.