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SAINTIF, adj. |
[T-L : saintif ; GD : saintif ; FEW XI, 150a : sanctus] |
"Saint" : Quant cil le tint en sa prison, Si le lïa tantost grant erre Pour l'en emmener en sa terre Comme son serf achaisteïf [var. achaitif] ; Et le sacrement saincteïf Endroit tierce le deslïa ([Tomb. Chartr. Dix-huit contes K., c.1337-1339, 204]). Vois ici l'arcevesque qui est preudons saintis ([CUVELIER, Chron. Guescl. C., t.2, c.1380-1385, 127]). O ! miroir joyeux et saintif, Dame, O de quelle joye emplist L'amant qui n'a le cueur faintif, Qui a le servir s'assoupplist ! ([MARTIN LE FRANC, Champion dames III, D., 1440-1442, 22]). ...O corps saintifz par mon chetif ouvrage Jadis desfait, Vous ouez cy le derrenier langage Du corps infait Qui ne saroit amender le dommage Qu'il vous a fait. ([DU PRIER, Roy Adv. M., 1455, 620]). Sanctitus (...) : sainctif ([LAGADEUC, Catholicon G., 1499, 179]). |
DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 |
Pierre Cromer |
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