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SAINTEUR, subst. masc. |
[T-L (renvoi) : saintëor ; GD : sainteur ; FEW XI, 150b : sanctus] |
A. - | "Saint patron d'une église, d'une abbaye, et, p. méton., église, abbaye dont certaines personnes sont tributaires" |
| Rem. Doc. 1352 (Abbaye de Cambron, quiconques y aloit de vie a trespassement de quelconque condicion ne a queil sainteur qu'il fust, li meilleurs cateils (...) en appartenoit et appartient a le ditte eglise) ds GD VII, 290b. Cf. K. Baldinger, Die Faszin. der Sprachwiss., 1990, 759-777 : nombreux ex. du Hainaut, p. 767-769. |
B. - | "Personne tributaire d'un saint, d'une église ou d'une abbaye" |
| Rem. Cf. K. Baldinger, Die Faszin. der Sprachwiss., 1990, 759-777 : quelques ex. (plus tardifs) du Hainaut, p. 769. |
REM. L'empl. adj. de GD : homme sainteur (1284) est à commprendre, d'après K. Baldinger (p.769), comme homme de sainteur "homme voué à un saint, une église". |
V. aussi saintel, saintier2 |
DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 |
Pierre Cromer |
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