I. -

Empl. trans.

A. -

Seurer qqn. "Garantir la sécurité de qqn, rassurer qqn" : Ly boins dus Godefrois le roy moult regarda, Et Cornumarans lui, qui point ne se douta ; Car ly abés Gérars tous jours le séura. (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 50).

B. -

Seurer qqc.

1.

"Assurer qqc., se porter garant de qqc."

-

Seurer que : Carahus l'enortoit de assailhier Romme et sure qu'ilz reussent Ogier. (JEAN D'OUTREM., Myr. histors G., a.1400, 54).

Rem. Doc. 1432 (il payra salage s'il ne sure qu'il y eust moins de cinq muys) ds GD VII, 407c.

2.

"Renforcer qqc." : Item I autre drajouer blanc, veré, seuré es bors de III hacheys, pesant VIII mars. (Doc. 1407. In : F. Bruel, Bibl. Éc. Chartes 65, 1905, 209).

II. -

Empl. pronom. Se seurer en qqc. "Se fier, avoir confiance en qqc." : ...grant confort me donerent qe jeo me seurace en la poesté, sens et grace du Pier et du Filtz et de Seint Espirite (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 240).