|
RECEP, subst. masc. |
[GD : recep ; FEW II-1, 693a : cippus] |
A. - | "Bois fourni par un arbre qu'on a recépé, recépée, rejet" : Les habitans des fauxbours de Caudebec, du franc fieu de l'Eaue, de la chastellerie de Maulevrier, ont en la forest du Trait et de Maulevrier tout mort boiz et le recep en plaine forest, sans amende, hors deffens. ([HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 144]). Item, la branche, le recest [l. recep ?] des arbres, le bois sec en estant et le vert en gesant sans cable, et sans amende, hors deffens. ([HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 145]). |
| Rem. Doc.1309 ds GD VI, 652c. |
B. - | "Extrémité sciée d'un tronc ou d'une poutre" : ...pour le soyage de cent et 12 piés d'esquartelage venant des dis entrebus et pointes parmi les receps et gaudibiers ([Doc. 1499. In : Y. Coutant, Terminol. du moulin médiév. dans le comté de Flandre, 1994, 846]). |
V. aussi recepe |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
|
|