I. -

Empl. trans. dir. "Reprendre, réprimander" : S'il nous vient jamais rebecher, Je le pense si bien pescher Qu'il fera une layde mine. (Myst. Viel test. R., t.2, c.1450, 356). BELYAL. (...) Satham devient truant et nice, Il est tout plain de lacheté, Car s'il feust habille et propice, Nous eussions Lengres la cité. Il convient qu'il soit reformé, Repris, rebacqué, taconné, Car je suis tresbien informé Qu'il est fol et desordonné. (FLAMANG, Vie Pass. st Didier S., 1482, v.10132).

II. -

Empl. trans. indir. Rebequer à/de. "Renoncer à"

Rem. Doc. 1316 et 1410 (rebesquier) ds GD VI, 637a.

III. -

Empl. pronom.

A. -

"Se rebiffer, se révolter" : Ele te quassera la teste, Quant tu iez orgueilleuse beste ; Tiex gens doit on humilïer Qu'il ne se puissent rebesquier. (Propr. choses Rosarius Z.S., c.1330, 165). [Même ex. ds A. Langfors, Neuphilol. Mitt. 41, 1940, 112]

B. -

Arg. "Se garder de" : Coquillars, Rebecquez vous de la montjoye, Qui desvoye Vostre proye (VILLON, Ball. jarg. S., c.1455-1460, 127).