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RAPARLER, verbe |
[GD : raparler ; FEW VII, 611b : parabolare] |
"Réduire qqn au silence, le remettre en place, lui faire des reproches" : Se c'eust esté aulcunement Homme de grant entendement, Nous l'eussions bien raparlé Et tres grandement ravallé, Mais nennil, ce n'est qu'un enfant, Se en avons souffert pour tant, Appaisiez vous, je vous en prie. ([MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 74]). Nous avons esté laidengiés Et emprisonnéz longuement. Et le seigneur du tenement Nous a durement raparlé Et tous espïeurs appellé Du province. ([Myst. process. Lille K., t.1, a.1485, 438]). |
Rem. Doc. 1468 ds GD VI, 596c. |
| - | Inf. subst. : Va, se [tu] peus, meschant quetichs ; Cuide[s] tu, pour ton raparler, Que j'euisse empris le parler Ne dit le mot ? J'eusse te hart. ([Mandel. T., c.1450-1475, 183]). |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
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