Empl. trans. "Refroidir, rafraîchir ; p. anal. consoler, apaiser" : ...et se tienent en bon estat de conscience a leur pooir, et non obstant leur mort soudaine, selonc la Sainte Escripture : Teulz sont sauvés et se treuvent refrigeré ([MÉZIÈRES, Test. G., 1392, 307]). Moult de paroles ne saoulent point l'ame, mais bonne vie refrigere la pensee, et pure conscience preste envers Dieu grant confidence. ([Internele consol. P., 1447, 274]). L'EMPEREUR JULIEN CESAR. (...) Pour ce, barons et amys famyliers, Trouvez moy gens par cens et par milliers Pour excercer mon emprise armigere : De gentilz hommes et nobles chevaliers, Archiers, pietons, oultrageux coustilliers Qui a l'exploit ayent la main legiere. Et, s'il est nul qui contre moy s'ingere Ou, par inde(h)ue querelle reffrigere [part. passé par licence poétique ?], Entreprennent d'escourre noz pailliers, De desriver pastoureau ne bergiere, Prandre berbis, bon homme ne grangiere, Ilz y lairront les filz et les cailliers. ([LA VIGNE, S.M., 1496, 155]). |