A. -

"Celui qui est chargé d'accrocher les draps aux traverses en vue de la visite"

Rem. Doc. 1365 (Abbeville) ds GD VI, 77a.

B. -

"Celui qui est préposé à la pendaison ; bourreau" : ... et là environ lui avoit trois pendeurs qui lui lançoient de fers tous chaulx parmi les cuisses et aultres lieux sur son corps, et après fut esquartelé. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.5, c.1444-1453, 276). ... mieulx seroys digne d'estre pendeur de gens que d'autre chose faire (WAUQUELIN, Gir. Ross. M., 1447, 194). Et illec fuit couchiés sur ung tal, et bien liés, et, par jugement, li raiet le pandere les ij yeulx fuers de la teste (AUBRION, Journal L., 1466, 16).

Rem. Doc. 1373, 1416, 1422-1423 ds GD VI, 77a.

-

[Par dérision] : ...les .II. chevaliers (...) vouloient pendre le nayn (...) ...l'un tenoit une hart et le loioit a la branche du quesne et l'avoit ja mise entour le col du nayn, dont luy dist Gadifer : "Sire pendeur, laissiez le nayn, sy vous gardez de moy !" (Percef. I, R., t.1, c.1450 [c.1340], 228).

C. -

"Pendard" : Ceulx qui norrissent mal leurs enfans en telle maniere que ilz trebuchent es pechiez divers par une maniere et aultre, sont tres a reprendre, ou les rent penderes (GERS., Gourm. II, G., 1402, 803). [Autre ex. p.806] Dons oultrageux rendent souvent ceulz qui lez recoivent penderes [var. larrons] ou pillars quant on cesse a leur donner. (GERS., Réf. roy. G., 1405, 1180).