C.N.R.S.
 
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     PARENTÉ     
FEW VII parens
PARENTÉ, subst. masc. et fém.
[T-L : parenté ; GD : parenté ; GDC : parenté ; FEW VII, 643b : parens ; TLF : XII, 981a : parenté]

A. -

"Rapport entre les personnes d'une même famille" : Grant honte leur seroit apres leur mort se sur leur tombe n'avoit ung evesque figure pour honnourer leur parante. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 579). ...et qui pis est, meismement de telz qui n'espargnent ne n'ont regart à parenté, affinité ne autre congnoissance. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 22). En quatre premiers degréz l'un ne puet avoir l'aultre en mariage, et aussi en aucunes descentes de ces quatre degrés. Et tele cognation et tele parenté empesche mariage, se n'estoit dispensation papale et ordonnance de l'eglise, qui en ce cas porroit avoir ordonnance. (Sacr. mar., c.1477-1481, 54). Et fault noter que ilz sont pluseurs crimes et pechiéz qui pour leur enormité empescent a contraire mariage, comme est inceste, qui est apellé pechié de luxure en sa parenté. (Sacr. mar., c.1477-1481, 62).

 

-

"Rapport entre des personnes unies par le mariage" : Et quant le comte de Flandres eust receu la responce, il envoya incontinant messagiers et lettres au duc de Bergoigne, s'il vouloit conscentir au mariage de son filh et de Vienne, filhe du dauphin. Le duc de Bergoigne fit responce qu'il estoit molt content du parenté. Et puys le firent ascavoir au roy de France, qui fut molt content du mariage et du parenté. (LA CÉPÈDE, Paris Vienne K., 1432, 205).

 

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"Rapport entre des personnes unies par un lien spirituel" : La seconde parenté, cognation et affinité est nommee cognation espirituele et une propinquité provenant de dation ou addition sacramentele. (Sacr. mar., c.1477-1481, 54).

B. -

"Lignage, famille, parents" : Nulx ne devroit son parentez Desavoher pour povretez (DUPIN, Mélanc. L., c.1324-1340, 172). ...jadis ot en Puille Un homme de mon parenté A qui il vint en voulenté (...) De faire ce veu a saint Pierre (Mir. pape, 1346, 357). ...si come il appert as noces ou ilz appellent leur cousins et ceuls de leur parenté et qui sont d'un lignage. (ORESME, E.A., c.1370, 458). ...desprisement Qu'ilz treuvent en leur parenté (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 86). Par Mahon quil tout enlumine, Il te fault pourter, Jaquemart, Cest oison entre ces deux plax. Chascun servirons a planté Pour l'amour du grant paranté De mon seigneur quil est venus. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 109). Chacun [nom d'un personnage] est Ung peu de nostre parenté. (Sots triumph., c.1475, 38).

 

Rem. DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 315. Fém. : CHASTELL., Chron. K., t.3, c.1456-1471, 105.
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

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