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PAILLARDISE, subst. fém. |
[GDC : paillardise ; FEW VII, 498a : palea ; TLF : XII, 782a : paillardise] |
"Débauche, luxure" : Helas ! pour quoy est simplece et honnesteté de femme ramenee en vous a si faicte paillardise ? ([CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 212]). Arreguardés quel mal et parde Vient de ribaulde palhardise ! ([Pass. Auv., 1477, 99]). Le jeune homs est fort destiné A folyes et paillardises ; Putains tantost l'ont encliné A despendre toutes ses prises. ([Pass. Auv., 1477, 117]). Y pert bien de leur faulx abus, De penser estre remis sus Par une fille mal aprise, Qui de faulceté est reprise Et de paillardise surprise. Cela il est tout evident ; Mais, par la mort Dieu, s'el est prise, Nue comme ung ver sera mise Toute vive en ung feu ardant. ([Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 549]). |
Rem. GAGUIN, Passe temps oisiv., 1489, ds GDC X, 255c, et ds TLF. |
DMF 2020 - Article revu en 2015 |
Robert Martin |
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