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PAÏENNETÉ, subst. fém. |
[T-L : paieneté ; GD : paieneté ; FEW VII, 466a : paganus] |
A. - | "Pays païen" : Signour, ceste pucielle, (...) Avoit à nom Florie en la païéneté ; Puis ot-elle a mary Godefrois le douté, Ensy que vous orés en ceste auctorité. ([God. Bouillon R., t.2, c.1356, 263]). ...je suis le plus riche roy et le plus redoubté de toute chrestienté et de toute paienné [l. paieneté ?]. ([Galien Restoré K.K., c.1450, 19]). N'avoit moullier ne per, car nulle n'en trouva En le paienneté que prendre daignast jà ([Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 169]). [Autres ex. v.4189 et 8005] |
B. - | "Paganisme, croyances païennes" : L'empereur s'en ala taisant et contrefaisant et faignant le philosophe a fin que il enforçast sa paienneté par gloire et samblant de pacience. ([FOUL., Policrat., IV, 1372, 116]). |
C. - | "Les païens" : Ricart sist au digner, avoec lui son barné, Esbaubis durement de le paiienneté Qui asise li ont de Gadres sa chité ([Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 178]). |
REM. Ex. d'a. fr. ds GD V, 687b. |
DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 |
Robert Martin |
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