I. -

"Ouverture par laquelle on peut voir" (synon. oeiller) : ...et doit tous jours avoir le ueil aus bestez et regarder par les eullieres [var eulliers, huieillieres, culiers, oreillieres] (HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 134). ...et doit avoir le visage tout couvert, et ara u chapel deus eullieres par ou celui verra. (HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 294).

-

En partic. "Ouverture pour les yeux sur le devant du heaume" : Tout aussi Temperance sert De garder l'ueil (...) . Car se l'ueilliere assés n'estoit Estroicte, entrer dedens pourroit Tel sajecte qui occire Pourroit (GUILL. DIGULL., Livre pèler. vie hum. E.M., 1355, 444).

Rem. Même contexte : GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S., c.1330-1331, 4093 (T-L VI, 1020).

II. -

"Coup sur l'oeil"

Rem. Doc. 1420 (Tournai, oeillieres) ds GD V, 573c.

III. -

"Boucle"

Rem. Doc. 1453. In : Y. Coutant, Terminol. du moulin médiév. dans le comté de Flandre, 1994, 776 (oeilliere, "boucle à chaque extrémité du câble des meules").