A. -

GRAMM. "Mode" : Aucune fois li latin warde ses rigles de gramaire et ses congruiteiz et ordenances, en figures, en qualiteiz, en comparison, en persones, en nombres, en temps, en declinesons, en causes, en muef et en perfection, que on romans ne en francoiz on ne puet proprement wardeit (Psaut. lorr. A., 1365, 2). ...dient que alleluya est de l'imperatif muef et vault autant a dire comme "loez Dieu invisible" (JEAN GOLEIN, Rational B.D., c.1370-1372, 365). Quantz ["combien"] meufs est il ? Cinq. Quelx ? Le indicatif (...), le imperatif (...), le optatif (...), le conjunctif (...), le infinitif (Donat Oxf. S., p.1400, 132). ...Les autres [commandements de Dieu] sont affirmatiz [par oppos. à ceux qui sont négatifs] Et fais par meufz imperatifz Qui pour aucune occasion Ont bien modificacion. (Myst. Résurr. Angers S., 1456, 749).

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P. plaisant. : Ilz [les Fumeux] sont du nombre pluratif Et du grant muef infinitif, Car en multiplicacion Mettent leur applicacion (DESCH., Oeuvres R., t.7, c.1370-1407, 316).

B. -

MUS. "Disposition de l'échelle des sons, mode" : ...qui la noble musique fait messagiere et sergente de ribaudies, certainement cestuy ne scet le chant nostre Seigneur et s'esjouïst par meus et par mesure de Babiloine (FOUL., Policrat. B., I, 1372, 116). Et la musique ou armonie qui est selon aucuns meufs et est plus douce est dicte dorie pource que l'en usoit plus en une cité appellee Dor, de quoy fait mencion l'Escripture. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 119).