"Mélange, assemblage" : Oïr et retenir, c'est moult boine mesture : De che souvent li clerc ont fait mainte lecture. (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.1, c.1347-1353, 106). Li bien large corone, ne li noire viesture, Ossi li ronde bote, toute telle mesture, Ne font mie le moine, mais conscience pure (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.1, c.1347-1353, 192). Des clers et lays ensanle c'est prilleuse mesture (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.1, c.1347-1353, 277). Or vous wardés, dans abbés, de vos parolles dures ; Des boins et des mauvais convient avoir mestures (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.2, c.1347-1353, 177). ...Car d'hommes et de femmes est bielle li maisture (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.2, c.1347-1353, 186).

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"Mélange de seigle et de froment" : Doit peser le pain de mesture ô toute sa fleur, d'un denier, autant comme le reparon de froment ; c'est à sçavoir vingt-cinq onces ; et se la fleur est triée de la mesture, le pain qui seroit fait après, doit peser au pris. (Ordonn. rois Fr. S., t.5, 1372, 683).

REM. Doc. 1381 (sys cestiers de froment et sys cestiers de mesture), 1393 (le suppliant a confessé avoir pris deux boisseaux de mesture, même ex. ds DU CANGE V, 368a, s.v. mestura), 1459 ds GD V, 310c.