C.N.R.S.
 
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     MERCIÈRE     
FEW VI-2 merx
MERCIERE, subst. fém.
[GD : mercier1 (merciere) ; FEW VI-2, 41a : merx ; TLF : XI, 672a : mercier (mercière)]

"Celle qui vend de la menue mercerie" : ...se merciere estoye Et une borse (te) monstroye (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S.C., c.1330-1331, 279). ...depuis ce qu'il a esté delivré de prison de Chastellet par les graces de la royne, il seul a prins et gaigné, d'une vielle merciere qui vent mercerie derriere Saint-Innocent, XIJ coiffes de soye (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 66). ...ung gentil compaignon escossois (...) s'enamoura tresfort d'une tresbelle et gente damoiselle mariée et merciere. (C.N.N., c.1456-1467, 48). Pleurez le Roy, qui estoit tant amé ! Plourez, plourez, Lingières et Mercières, Doulces Cencières, Geolières financières, Gentes Grossières ; cloez moy ces estaulx (LA VIGNE, Compl. roy Bazoche M.R., 1501, 398).

 

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[Dans un cont. allég.] : Par laquelle bellecte, assez luxurieuse, puent estre entendues les flateresses des dames et les vieilles maquerelles qui scevent bien oindre et lechier des dames les mamelles, c'est la beaulte de leur corps flactant, bourdant et leur vil office faisant et a luxure semonnant. Et vrayment telles maquerelles et villes mercieres, quant on les reprent de leur office, elles deviennent puantes comme la belecte iree. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 314).
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

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