C.N.R.S.
 
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     HURLER     
FEW XIV 13a ululare
HURLER, verbe
[GDC : hurler ; FEW XIV, 13a : ululare ; TLF : IX, 994a : hurler]

I. -

Empl. intrans.

A. -

[Du chien, du loup] "Pousser des cris, aboyer" v. uller2 : Quant les loupz si ont bien ullé [var. hurle, l. hurlé], Ilz s'en vont querir a mengier . (Menus propos P., 1461, 99).

B. -

[D'une pers., de diables] "Pousser des cris aigus et prolongés, hurler (pour appeler, pour faire peur, pour exprimer la douleur...)" : Lucifer hurle comme ung veau (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 168).

 

-

Hurler après qqc. "Crier en protestant contre qqc." : Laquelle chose est et fait fort contre noz calumpniateurs, qui toujours crient et hurlent après ses graveures et sculptures et ne entendent pas ce qu'ilz cuident dire, car enciennement estoient aucuns ydollatres qui faisoient eslever aucuns simulacres ou ymages dont la representacion leur venoit premier en leur fentasie, et iceulx adoroient comme dieu et de ceulx cy cuident ilz parler, dont parle la Bible et le Psalmiste (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 25 r°).

 

-

Hurler avec les loups. "Crier comme d'autres en protestant contre qqc." : Il faut hurler avec les leux (DESCH., M.M., c.1385-1403, 342).

II. -

Inf. subst. : Le braire n'y vault ne l'hurluer, Grant meschief nous est advenu Dont serons pour meschans tenu. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 238).
 

DMF 2020 - MAJ 2020 Robert Martin / Pierre Cromer

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