I. -

Subst. masc.

A. -

CHARPENT.

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"Solive, pièce de charpente" : Faire au devant du grant autel d'icelle cappielle un grant passet estoffé de petilx gisans et assiellez de blancq bos. (Arch. Nord, XVe s., B 9096, f° 34, IGLF).

Rem. Doc. (Abbeville) 1498 (Une piece de bois (...) a faire les gesans du plancquier), ds GD IV, 267a.

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"Limon d'une montée, d'un escalier" : Pour II ausnes a faire gisans pour une montée, X sols (Arch. Nord, 1393, B 12828, f° 15 v°, IGLF). 1 estriés qui acolle le gissant de le montee du dit molin (Doc. 1395. In : Y. Coutant, Terminol. du moulin médiév. dans le comté de Flandre, 1994, 691). ...soijer les degrés, gisans, poijes et aultrez coses appartenans a le montee du molin de Basieu (Doc. 1408. In : Y. Coutant, Terminol. du moulin médiév. dans le comté de Flandre, 1994, 691). ...une nouvelle montee de gisans et de pas au dit mollin (Doc. 1436. In : Y. Coutant, Terminol. du moulin médiév. dans le comté de Flandre, 1994, 691).

Rem. Doc. 1412 (Tournai, pour .I. grant gisant de montee (...) et .I. quartier ataquié au gisant de le dicte montee), ds GDC IX, 700a ; sens non attesté dans le FEW.

B. -

MOULINS "Meule inférieure fixe" : ...pour (...) avoir ouvré au mollin a eauwe au gisant mettre plus hault et avoir le lit sour quoy ilz gist rappontié (Doc. 1403. In : Y. Coutant, Terminol. du moulin médiév. dans le comté de Flandre, 1994, 691). ...et les pierres du dit molin luy furent livrees en largeur de 17 paulmes et espesseur chascun de trois poulx et fu le gisant fendu (Doc. 1477. In : Y. Coutant, Terminol. du moulin médiév. dans le comté de Flandre, 1994, 691).

Rem. FEW n'atteste ce sens qu'à partir de Nicot 1606.

II. -

Adj. "Qui est en position horizontale"

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CONSTR. Pont gisant. "Pont fixe établi sur un fossé ; pont dormant" : ...ilz yssirent dehors en grant quantité pour aler rompre un pont gisant qui estoit par dessus un grant fossé qui deffendoit que nul ne peust venir pres des murs ne de la closture de la dicte ville (Bouciquaut L., 1404-1409, 95).

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Corps gisant. "Cadavre" : Si y trouvay tant de corpz gisanz que nulz ne porroit croire. (JEAN LE LONG, Voy. Odoric A.M., 1351, 61).