A. -

DR. "Engagement par lequel on répond de quelque chose ; caution, assurance" (DEAF)

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Entrer en garantise de qqc. "Obtenir la jouissance d'une chose dont qqn s'est déclaré le garant" : Le conte proposa qu'il estoit hoirs de son pere, qui l'avoit promis à garentir, et en avoit obligacion sur ses hoirs ; si en devoit entrer en garendise ; ledit Hugues disant que non. (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 132).

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Prendre la garantise encontre qqn. "Témoigner contre quelqu'un" : Or parle MERCUS. Segnieurs, ne vous donné doutance, Quar je veulx la garentise pandre Encontre luy (qui m'en croyra, Petite cause le tueray !) : Pour celuy qui me fit, Je dis que se ribaut a dit Que le temple de Dieu detruyra Et en troys jour le referaz. (Pass. Autun Roman F., c.1400-1500, 183). [Réf. à Marc 14, 55-59]

Rem. Doc. 1335 (Lettre de vendue et de garentize du receveur), 1358 (Par deffaute de garandise.) ds GD IV, 219b.

B. -

"Protection" : LE CHEVALIER. (...) Je vous requiers : parlez à droit Et ne m'alez ces mots quérant ; Car ils ne portent nul garant. L'ESCUIER. Ce poise moy que garantise Mes mots ne portent plus experte. S'il en pouvoit estre à ma guise, Douleur mainte en vous se ratise, Qui bien tost seroit peu aperte (CHASTELL., Outré am. K., 1449, 96). ...et estoit la royne d'Angleterre en la Tour de Londres, atout cinq cens combattans pour sa garantise, car estoit fort grosse d'enfant (CHASTELL., Chron. K., t.5, c.1456-1471, 486).