Empl. trans.

A. -

"Casser, rompre qqc." : Lequel suppliant soy leva pour complaire audit Amourry et eschassa son coustel, en faisant ensemble les tours d'escrime, ainsi qu'ilz le savoyent faire (Doc. Poitou G., t.10, 1464, 463).

Rem. Ex. d'a.fr. ds T-L et GD.

B. -

DR.

1.

Estre escassé de (d'un statut, d'un privilège...). "Être privé de" : ...il perdera la premiere bourgoisie et sera privé et escassé d'icelle (...) ...seront et demouront privéz et escasséz de toutes bourgoisies quelconques, et seront tenus de paier le droit d'issue et escasse d'icelles bourgoisies. (Ordonn. Ph. le Hardi, Marg. de Male B.-B., t.2, 1402, 584-585).

2.

[Idée d'effacement, d'acquittement (d'un dû) ; cf. T-L III, 821, l.31 et suiv.] Escasser (un bien) de. "Soumettre à une redevance (le bien d'un bourgeois mort sans héritier), vendu à un forain" : Et se il avenoit que li avoirs d'aucuns bourjois ou bourjoise esqueist ou fust mis en main de persone non bourjoise, escarsé doit estre de le septime partie samblablement comme dessus est dit, exepté ce qui porroit venir en le main du seigneur par fourfaiture ou estraiure. (Hist. dr. munic. E., t.2, 1334, 87).