Empl. intrans. "Venir" : Et li autre doy qui estoient a keval demorerent cele nuit et lendemain il envinrent a l'ostel as aggaces a Mons et la les trouverent il et quant il eurent but et mingniet et il eurent l'enfant enyvrée, il les fiancierent. (Arch. Nord, 1361, B 11261, f° 3, IGLF). Le mierkedi au viespre devant dit, envint li baillius a Mons (Arch. Nord, 1365, B 10297, f° 5, IGLF). Tout le paijs est en grand rumour et effrey, car les enemys se vantent de venir courre devant les portes de B. et dit l'on certeinement q'ils sont envenantz et q'ils y serront devant MI.V^c. combatantz avant que serront VIIJ jours passés. (Lettres agn. L., 1369, 199).

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Envenir à + inf. "Finir par" : ...mais luy blasmoit amerement ses folies et luy disoit que Dieux s'en courceroit et l'en paieroit ung jour, tellement que tant l'envenroit à repentir (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 47).

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Envenir de qqc. "Découler de qqc." : Or escoutez quelle chose envint de ces amours, et quelle en fut la conclusion. (C.N.N., c.1456-1467, 474).

REM. Très proche de en venir, au point que l'existence de ce verbe n'est pas assurée.