I. -

Empl. trans. "Établir des bornes (pour délimiter une terre)" : Jugement (...) que dit que ung homme vuelt c'on mest une bonne entre lui et ung autrez, pour tant qu'il saiche ou sa court doit aller ; et li autre dit qu'il n'ait point a embonner, pour tant que c'est oultre la cloison de la ville, que en icellui lieu n'olt onque bonne. Il fut dit c'ons a bien a embonner. (Jug. maître-échev. Metz S.M.S., t.1, a.1494, 1372], 464).

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"Limiter (un joueur d'échecs) dans ses mouvements, l'enfermer" : Lors veïst on dure bataille Et grant prise d'eschés sans faille, Car elle en riens ne me deporte, Et je, de ma vertu plus forte, Me deffens aussy radement, Si que je cuit, se longuement Fuisse en chel pourpos demourés, Ja de mat ne fuisse embo[nn]és [var. emboures], Ains en demouraisse tous quites. (Echecs amour. K., c.1370-1380, 132).

II. -

Part. passé en empl. adj. "Qui serre, étriqué (?)" : Pour cornette fort embournee Ou robe estroicte, ou bas colet A ung gros bort, dehors fourree, Et neuf soullers au lignolet Cuide le gracieux varlet Qu'on l'aime mieulx ou amer doye. (MARTIN LE FRANC, Champion dames III, F., 1440-1442, 113). [Dans l'éd. récente MARTIN LE FRANC, Champion dames III, D., 1440-1442, 91, on lit embourree]