[Sur besoin (plutôt que sur besogne, comme embesogner) ; précédé d'un adv. d'intensité] "Qui éprouve un manque, qui est embarrassé (devant la difficulté de la tâche)" : Et si estoit li amiraus, Qui veoit faire tous ces maus, Et puis le conte de Rohais, Et maint autre, dont je me tais, Car trop embesongniés seroie, Se, par nom, nommer les voloie. ([MACH., P. Alex., p.1369, 262]). ...le curé, tout housé et esperonné, vint bien embesoigné, Dieu le scet, et monta devant l'aultier [Il vient de constater qu'il a oublié d'annoncer le carême à ses ouailles] ([C.N.N., c.1456-1467, 513]). Comment le fait nostre pontife Et nostre hault prince Caÿphe ? Est il pas fort embesongné ? ([Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 516]). |