A. -

"En position dressée" : ...et puis cela soit porté au four, et que l'en face une tarte, et que l'en pouldre du frommage au fons, et puis que l'en mecte l'anguille debout, et puis du frommage ung lit (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 250). Après faudra avoir un homme, qui sache jouer d'un bourdon, et une eschelle de corde qui sera debout et qui sera pour tout recouvrer, si celles de boys rompent (BUEIL, I, 1461-1466, 79). ...le temps estoit fort obscur et trouble, et noz chevaucheurs, qui s'estoient fort approchéz de Paris, veoient plusieurs chevaucheurs et, bien loing oultre, veoient grant quantité de lances debout (COMM., I, 1489-1491, 73).

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[Pour évoquer un pendu] "Tendu verticalement" : Quant dit me fut, present notaire, "Pendu serés", je vous affie, Estoit il lors temps de moy taire ? Prince, se j'eusse eu la pepie [au moment de faire appel], Pieça fussë ou est Clotaire, Aux champs debout comme une espie... Estoit il lors temps de moy taire ? (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 75).

Rem. R.H., Comment. Lais Poèmes, 131.

B. -

En partic. "Sur ses pieds" : TOUT. Tout. J'ay esté perdu long espace Mais Bon Temps, qui tout bien compasse, Et Bonne Paix m'ont mis debout. (Sots, c.1480-1500, 275). Le duc de Berry, frère du roy, presidoyt, assis en chaire, et tous les autres seigneurs debout. (COMM., I, 1489-1491, 55).

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Debout ! : SOCTE MYNE. De tout cela il ne leur chault, Ne seront ilz point fredengiez ? TESTE LEGIERE. Debout, debout ! (Sots, c.1480-1500, 261).

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Se lever/relever debout. "Se mettre debout, se dresser, se lever" : Et, après sadicte oroison ainsi faicte et qu'il se fut levé debout [le connestable] , vint à lui Petit Jehan, filz de Henry Cousin, maistre de la haulte justice, qui lui apporta une moienne corde dont il lya les deux mains dudit de Saint-Pol, ce qu'il souffry bien benignement. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 360). SOTIE ROSSIGNOL. (...) Il cheut a terre de son hault. Adonc se releva debout, Commença a faire ung grant sault Disant que l'en fist l'eschauffault Et qu'il joueroit son personnage. (Vig. Trib., c.1480, 234). Et ne furent guerez là que Jehan de Harmes, qui estoit natif de Beauvoys, qui estoit bon, hardi homme d'armes, autant que nul pour ce temps se peust trouver, lequel ouvrit une grande verriere ; et lesditz bastard et Vuyau se leverent lors debout ou milleu du chemin, affin que ledit Jehan de Harmes les peult veoir et appercevoir, ce qu'il fist (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 172).