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DESPRISEMENT, subst. masc. |
[T-L : desprisement ; GD : desprisement ; FEW IX, 374a : pretium] |
"Mépris" : Parle au povre priveement, Ne l'aies en desprisement ([DUPIN, Mélanc. L., c.1324-1340, 205]). ...et ay che en detestation et desprisement comme ung drapeau laid et soullié ([DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 416]). Il est expedient que le prince face les peines apparoir, et que il semble que il ne fait pas teles choses pour parvipension ou desprisement. ([ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 250]). ...pour si fait desprisement Qu'ilz treuvent en leur parenté, A qui ilz se sont guermenté, Mais peu y treuvent de confort, Si tournent a tel desconfort (...) Que... ([CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 86]). Adont pesera plus le desprisement de richesses que tout le tresor de tous hommes chrestiens. ([Internele consol. P., 1447, 348]). Vous advés desolacïon De l'actïon Qu'advés faicte injustement. Il gist bien, car m'oppinïon En fictïon Advés mis a desprisement. ([Pass. Auv., 1477, 278]). |
Rem. MACHO, FARGET, Nouv. Test. en fr., c.1479-1480, Expos. de la reigle M.S. Ben. (éd. 1486), et COLART MANS., Bibl. des poet. de metam., c.1480 (éd.1493), ds GD II, 636b. |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
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