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DESCONNUE, subst. fém. |
[T-L : desconeüe ; GD : desconeue ; FEW II-1, 846a : cognoscere] |
"Méconnaissance de qqc., méprise" : ...quant elle vous compta et dist sa descougnue dont toutesfois puis n'en desclaira la verité. [Éd. "chose inouïe" ; "ce qui lui est arrivé d'inouï" ? Peu vraisemblable ; cf. le c.r. de N. Laborderie, Moyen Âge 109, 183 et suiv.] ([Hist. Berthe Pépin T., c.1400-1500, 250]). |
| - | "Méconnaissance d'un droit, ingratitude" : Ja n'a le roy plus de hoirs que moy [le neveu du roi]. En non Dieu, dist Jossellins que je voy la, sachiez qu'il a fait son hoir de Hervy de Leon, et croy qu'il l'ait enchanté, et les barons du pays aussi, car les lettres en sont ja passees, et y pendent leurs seaulx avec le seel du roy. Par foy, dist ly roys, cy a grant descongneue, se c'est verités. Et Jossellins et les autres qui estoient de son accort, lui jurerent que c'estoit vray ([ARRAS, c.1392-1393, 57]). |
V. aussi déconnaître |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
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