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DECEPTE, subst. fém. |
[GD : deçoite ; FEW III, 25a : decipere] |
"Tromperie" (synon. déçoite) : ...Ne ne priserez riens le monde, Mais direz que quanque y habonde N'est que decepte et que falace ([Mir. st Alexis, 1382, 306]). Rien n'y vault engin, ne decepte ([CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 448]). Mais toutesfois, c'est chose clére, Que Dieu m'a secouru tousjours, Quelque douleur, quelque impropére Quelque decepte ou vitupére Que l'en me ait fait par aucuns jours. ([Myst. Viel test. R., t.2, c.1450, 228]). |
| - | Sans decepte. "Sans tromperie, sans erreur" : Et premièrement, sans décepte, S'ensuit la forme et la recepte Des pillules, forment louées Des anciens et approuvées, à préserver d'épidémie Et de son mal, que Dieu maudie ([LA HAYE, P. peste, 1426, 143]). ...Sans fraude, barat ou decepte. ([Myst. Viel test. R., t.4, c.1450, 132]). |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
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