C.N.R.S.
 
http://www.atilf.fr/dmf/definition/cousinage 
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     COUSINAGE     
FEW II-2 consobrinus
COUSINAGE, subst. masc.
[T-L : cosinage ; GDC : cousinage ; AND : cosinage ; FEW II-2, 1074a : consobrinus ; TLF : VI, 377a : cousinage]

A. -

"Parenté entre cousins" : Il m'a dit qu'il est mon cousin. Le diable emport le cousinaige Et tous ceulx de son parentaige ! (Nouv. Path. T., c.1474-1485, 121).

 

-

P. ext. "Parenté" : Et se aucun venoit contre les dites ordenances (....), il doit estre puni selonc les establissemens et les dites ordenances. Car justice vraie ne doit point regarder a cousignage, a amour, a pris ne a priere (VIGNAY, Théod. Paléol. K., c.1333-1350, 49). JETHAM : Comment ? Il y a congnoissance. De quoy nous vient ce cousinage ? SUFFENÉ : J'entens qu'il est de leur lignaige, Veu qu'il la baise privément. (Myst. Viel test. R., t.2, c.1450, 192). Attineo (...) : attenir en lignaige, appartenir (...) inde Attinenter, adverbium - appartenanment, cousinanment et Attinentia appartenance, cousinage (LE TALLEUR, Vocab. E.M., c.1490, 27).

 

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P. iron. [pour dissimuler l'adultère ou la débauche] : Si a des cousins et des comperes qui la viennent demander a l'ostel [la chambrière] et veoir aucunes foiz, et Dieux scet le cousinage et les chalendises que a maintes commeres a en la ville coustent a l'ostel mainte bouteille de vin ! (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 210). Or, le mardi, pour leur pelerinaige, Elles s'en vont jouer jusqu'à Boulongne Honnestement avec leur cousinage, Et des maris, les ungs vont au village Ou autre part pour faire leur besongne (MAXIMIEN, Avocat dames Paris M.R., c.1485-1490, 14).

B. -

[À propos d'une relation entre des pers. ou des choses] "Lien, affinité, ressemblance" : Et semble que de nature humaine as armonies et as rimes soit une cognation ou cousinage et affinité (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 351).
 

DMF 2020 - Synthèse Hiltrud Gerner

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