I. -

Empl. trans.

A. -

"Unir, joindre" : Et a ceste doubte, ce est assavoir se telz citoiens sunt citoiens justement ou injustement est copulee et proceine une autre : car aucuns doubtent de ["à propos de"] pluseurs actions quant l'en doit dire "Ce a fait la cité" ou quant l'en peut et doit dire "Ce ne a pas fait la cité". (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 117).

B. -

Copuler (deux pers.) par le mariage. "Unir (deux pers.) par le mariage" : Aucuns ont volu dire que les enfans de deux comperes ne peuent ensemble estre nullement copuléz par mariage, ou fussent engendréz devant la compaternité ou aprez. (Sacr. mar., c.1477-1481, 58). ...Qui les Troyens vouldra tous herberger Et copuler de thalame ["mariage"] estrangier. (SAINT-GELAIS, Enéide VI, B., c.1500, 298).

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Copuler qqn à qqn. "Marier qqn avec qqn" : Il fault tenir indubitamment que les enfans de deux comperes peuent avoir les ungz les autres, excepté icelle personne moyennant laquelle compaternité est contraite, car icelle personne ne puet jamais estre copulee a aucun des filz de son pere espirituel. (Sacr. mar., c.1477-1481, 58).

-

[À propos d'animaux] Faire copuler (une femelle) de/par (un mâle). "Faire saillir (une femelle) par un mâle" : Quant ungs homs fait sa jument copuler de estalon, si tost qu'il pense qu'elle a retenu, on la doibt mener en lieu ou elle voie de beaulz chevaulz et hardis, affin que sa portee prende plus vigeureuse inclination. (Ev. Quen., II, c.1466-1474, 139).

II. -

Empl. pronom. "S'accoupler" : Craignez vous de vous coppuller Et vostre sang entremesler Avecques les filles des hommes ? (Myst. Viel test. R., t.1, c.1450, 203).