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COITIR, verbe |
[GD : coitir1 ; FEW II-1, 812b : *coactire] |
I. - | Empl. pronom. réfl. "Se tapir" : Lors me laissay tout bellement chëoir Et me coiti si bien, a mon pooir, Sous les arbres, qu'il ne me pot vëoir, Pour escouter Le trés dous son de son joli chanter. ([MACH., J. R. Beh., c.1340, 58]). Et outre le chité, d'encoste un petis bois, Se coity Amoris ([Belle Hélène Const. R., c.1350, 406]). Et aprez ce qu'il lez eut esparpilliés cy .XX., la .XXX., il ralia les Bourguignons et au plus grant bruit du monde accueillerent leurs adversaires tellement, que tous les firent coitir et muchier en leurs pavillons. ([Jehan d'Avennes F., c.1465-1468, 84]). |
II. - | Part. passé en empl. subst. |
| - | Mettre à coiti. "Tenir à l'écart" : Au lez per dairier furent mis a quoytis, Per quoy s'on faisoit noise, bray ne cry Que nulz qui soit vivant n'en ait rien oyr. ([Lion Bourges K.P.F., c.1350, 428]). |
V. aussi catir |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
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