C.N.R.S.
 
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     CENSORIE     
FEW II-1 censor
CENSORIE, subst. fém.
[T-L (renvoi) : censorie ; GD : censorie ; FEW II-1, 579b : censor]

"Dans l'Antiquité romaine, office de censeur" : ...pour cause de l'infame et envieuse leisson ou election du senat ses compainz vaincus par vergongne, avoit renoncié a son magistrat, mais Appius, perseveranz en l'ancienne fierté et obstination de sa famille, ne l'avoit volu lessier, et ainsi touz seulz il avoit obtenu la censourie. (BERS., I, 9, c.1354-1359, 29.8, 53). Car comme le temps de .XVIII. moys que la sensorie devoit seulement durer selonc la loy emiliene feust passé, si que C. Plaucius, qui estoit .I. des censeurs, se feust demis de son estat, Appius Claudius, li autrez censeurs, ne pot estre enclinez que il s'en demeist ne que il renonçast. (BERS., I, 9, c.1354-1359, 33.4, 59). Si estoit lors P... Sompronius tribons du pueple qui avoit pris la besoigne de faire fenir la censorie dedens le temps ordené (BERS., I, 9, c.1354-1359, 33.5, 59). [Autres ex. p.62, 63, 87] Et sachéz quar en celi an meismez commença l'estat et l'office de censorie [trad. lat. censura]. Et certez ce fut une digneté qui au comencement fut nee de mout petite nayssence, qui puis emprés vint a si grant estat quar en pouoyt, et en l'ordenance de ceste digneté fut tout le regimen des meurs et des disciplinez rommaynnez, le gouvernement du senat, des chevaucheurs et des centuriez ; et avequez ce la diffence de tout honneur et de tout deshonneur, et encorez touz les peagez et tous les treuz apartenans au peuple rommayn de quecunq[ue]z lieus publiquez ou privés furent en l'ordenance et en l'arbitrage de ceti magistrat (BERS., IV.8, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 252a). Je treuve en aucuns annuelz que Appius Claudius demanda le consulat mes que L. Furcus tribuns du pueple le li perturba jusques a tant que il eust renoncié a la censorie [trad. lat. censura] (BERS., IX.42, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 173d). Si se pensa que il diminueroyt l'estat de censurie [trad. lat. censura], ou pour ce que il li sembloyt que celuy magistrat avoyt trop grant poeyr, ou au moyns que il duroyt trop longuement (BERS., IV.24, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 258d).
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

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