A. -

"Partie en pente (en oblique) autour d'un bâtiment (?)"

Rem. Doc. XV^es. (Valenciennes, ...commanda qu'on l'enfouyt ou gontal de l'eglise), ds GD IV, 309a.

B. -

En cantel. "En oblique" : Et soient tout li appointich dessus dit adrechiet et copet onniement ; car s'on en trouvoit nul coppet en cantiel, ne autrement que dit est, on le tenroit por contreensengniet. (Drap. Valenc. E., 1344, 298).

Rem. Cf. G. de Poerck, La Drap. médiév. en Flandre et en Artois, t.2, 1951, 35.

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L'escu en cantel : Il tint l'espeë nue et l'escu en cantel (Huon Bordeaux B., c.1400-1450, 123). Apprés choisy deux hommes montés sus deux jumens, armés, tenans leurs espees en leurs poings, l'escu en cantel, ainsy come tout se deuissent combatre. (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 37).

Rem. GAY I, 320a.

C. -

"Ce qui (en partie en oblique) tient au-dessus des bords d'une mesure déjà pleine"

Rem. Doc. 1368 (Lausanne, antiquitus frumentum mensurari solebat Lausanne in dictis bichetis ad cantel ["autrefois on avait l'habitude, à Lausanne, de mesurer le blé dans les dits boisseaux en les remplissant jusqu'au débordement" - alors que par la suite on mesurait en passant une raclette sur le boisseau]) ds GD I, 777c.

V. aussi chantel