C.N.R.S.
 
http://www.atilf.fr/dmf/definition/calculation 
StructureSans exempleCompletFormesExemples
FamilleTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     CALCULATION     
FEW II-1 calculare
CALCULATION, subst. fém.
[GDC : calculation ; AND : calculacione ; FEW II-1, 75a : calculare]

A. -

"Calcul" : ...car encores n'est pas delaissié des mains des Griés abacus (...) ne la maniere de calculer ou le gieu, ou quel avoir eu plaine victoire est avoir establi parfaicte et tresgrant armonie a denuncier la calculacion es termes de l'adversaire. (FOUL., Policrat. B., I, 1372, 111).

B. -

ASTR. "Détermination des mouvements des corps célestes" : Et ainsi ay je, Pelerin de Prusse, l'an 1362, le 9 jour de may, a l'eure de prime, par l'aide de dieu accompli les proffiz et chapitres de la practique de astralabe briefment et simplement tout seulement par usage de astralabe sans meller ouvrages et besoingnes estraunges par guise de calculacion, afin que les ouvrages soient simples et de chascune personne entendables. (PÈLER. PRUSSE, Astrolabe L.F., 1362, 62). Aucuns notables prenosticqueurs (...) ont trouvé par leurs calculations qu'en cest an (...) tres horrible et espantable commette s'aperra entre les nuees (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 902). De cestui Talles parle saint Augustin ou VIIIe chappitre en son livre de la Cité de Dieu, et dit qu'il fut en erudict en la calcullation des mouvemens, qu'il trouva quelque faulte en ce qui avoit esté escript du mouvement du Soleil et de la Lune. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 39 v°). Campanus, excellant et devost docteur, florit en ce temps, homme très erudit en la science de astrologie, lequel tant s'emploïa en la calculacion que il recolla la calculacion du roy Ptholomée sur les mouvemens, où il dist avoir trouvé quelque quasi insensible erreur, c'est assavoir que en deux mil CLX ans y avoit faulte de XXIIII heures. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 108 v°). En ce temps fut à Paris maistre Rolland Scriptoris, dessus nommé, bon astrologien, lequel eut differend avecque maistre Laurens Muste sur la calcullacion de son almanach pour l'an mil IIIIcXXXVII, lequel fut mis ès mains du recteur de l'Université de Paris, pour enquerir de la verité dudit differend (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 155 r°).

C. -

JEUX "Pion d'une espèce de jeu de dames ou d'échec (lat. calculus) (Éd.)" ; d'où, p. méton. "jeu de dame ou d'échec" : Car de la vindrent le jeu des dez, calculacions, tables, la bataille de Troie, caroille, grieche, chacelievre, merelles et autres gieux de muserie (FOUL., Policrat. B., I, 1372, 111).
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin / Pierre Cromer

Fermer la fenêtre