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CAIRE, subst. masc. |
[GDC : carre ; FEW II-2, 1395a, 1398a : quadrare] |
Arg. "Argent" : Ilz appellent argent aubert, caire ou puille ([Procès Coquill. S., 1455, 97]). ...Desboursez les pouvres nyais, Et pour soustenir voz pois Les duppes sont privés de caire Sans faire haire Ne hault braire ([VILLON, Ball. jarg. T., c.1455-1460, 329]). Il a de l'aubert et du caire, Il est gourt, si scet (bien) son mestier. ([Dorib., p.1480, 247]). |
| - | Mince de caire. "Privé d'argent, fauché" : Et dit qu'il a robbes fourrees, Toutes neufves, qu'il a faict faire, Mais les siennes sont deschirees, Tant est povre et mince de caire ([COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 209]). [Autres ex. p.107, 229] CLAQUEDENT. Est il gourt ? MALCHUS. Mais, mince de cayre, Il n'a tyrandes ne endosse, Aubert, temple ne pain ne poulce ; Le marmyon est tout a sec. ([MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 263]). |
REM. Cf. K. Baldinger, Vox rom. 40, 184, 198. |
DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 |
Pierre Cromer |
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