I. -

[Pron. indéf.] "Quelqu'un d'autre" : Il envoia monsigneur Godemar dou Fay en Tournay, pour là aviser des besongnes, et penser que la cité fust bien pourveue, car il se doubtoit plus des Flamens que d'autrui. (FROISS., Chron. L., II, c.1375-1400, 41). "Si ne li ai que faire de criier merchi, mais à Dieu voel je criier merchi et non à autrui, et li pri boinement que il me pardonne mes fourfais." (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 81). "...Aussi est-ce grant chose que d'exposer son corps à la mort pour le bien d'autrui." (BUEIL, I, 1461-1466, 56).

II. -

Subst.

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L'autrui. "Le bien d'autrui" : Et, en parlant veritablement, veu qu'il voulloit avoir le sien et l'autruy, on le povoit plus amplement appeller persecuteur ou tirant que empereur ou triumphant. (BUEIL, I, 1461-1466, 122). ...et ceulx qui ont bonne foy la treuvent voullentiers, et Dieu leur aide, quant ilz ne tendent à riens avoir de l'autruy. (BUEIL, II, 1461-1466, 258).

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Nostre droit et l'autrui. "Notre droit et celui d'autrui" : Et que ce soit ferme chose et estable à tous jours, nous avons fait mettre nostre grand seel à ces lettres. Sauf en autres choses nostre droit et en toutes l'autrui. Donné à la chasse, en la forest de Montmorency (Doc. Poitou G., t.3, 1349, 8). Et affin que ce soit chose ferme et estable à tousjours, nous avons fait mettre nostre scel à ces presentes. Sauf en autres choses nostre droit et l'autruy en toutes. (Doc. Poitou G., t.11, 1469, 155).